La charte des voyageurs est “assouplie” pour faire face à cette “situation extraordinaire”

16 mars 2020 – L’Office des transports du Canada (CTA) a pris des mesures pour faire face aux principaux impacts de la pandémie de COVID-19 sur l’industrie du transport aérien.

“Le CTA reconnaît que c’est une période très difficile pour les compagnies aériennes et les passagers aériens. Les mesures temporaires que nous avons prises aujourd’hui établissent un équilibre, donnant aux compagnies aériennes la flexibilité nécessaire pour ajuster les horaires face à une chute rapide. le nombre de passagers et des circonstances très fluides et, d’autre part, veiller à ce que les passagers soient bien protégés. Nous continuerons de surveiller la situation de près. ”  Scott Streiner, président-directeur général de l’Office des transports du Canada.

Le Règlement sur la protection des passagers aériens (APPR) fixe les obligations des transporteurs aériens envers les passagers qui varient selon si la situation est «sous le contrôle du transporteur aérien», «sous le contrôle du transporteur aérien, mais nécessaire pour la sécurité» ou «hors du contrôle du transporteur aérien» “.

L’APPR fournit également une liste des situations considérées comme «hors du contrôle du transporteur aérien», y compris les urgences médicales et les ordres ou instructions des représentants de l’État. L’OTC a identifié un certain nombre de situations liées à cette pandémie qui sont considérées comme «hors du contrôle du transporteur aérien». Il s’agit notamment des interruptions de vol vers des lieux couverts par un avis du gouvernement contre les voyages ou les déplacements inutiles en raison de COVID-19.

Dans ces situations, les transporteurs aériens ne seraient pas tenus de fournir des normes de traitement ou d’indemnisation pour les inconvénients. Cependant, ils devraient s’assurer que le passager complète son itinéraire.

Jusqu’au 30 avril, les transporteurs aériens seront autorisés à modifier les horaires sans indemnisation des passagers jusqu’à 72 heures avant l’heure de départ prévue (au lieu de 14 jours), et les transporteurs aériens seront tenus d’indemniser les passagers pour les retards à l’arrivée qui sont entièrement sous le contrôle du transporteur aérien une fois ces retards d’une durée de 6 heures ou plus (au lieu de 3 heures).

L’OTC a également exempté les transporteurs aériens d’offrir d’autres arrangements de voyage qui incluent des vols avec d’autres transporteurs aériens avec lesquels ils n’ont aucun accord commercial.

Ces mesures reconnaissent le caractère extraordinaire de la situation actuelle. Après le 30 avril, l’OTC décidera si ces mesures temporaires doivent être prolongées pour une période supplémentaire.

Tous les autres droits des passagers aériens en vertu du Règlement sur la protection des passagers aériens restent en vigueur et inchangés, y compris ceux liés aux communications, aux retards sur le tarmac et aux sièges des enfants.