Présentation d’Arajet avec son PDG et fondateur Victor Pacheco

«Dans le cadre de notre stratégie, nous aimons collaborer avec des agents de voyage, des tours opérateurs et des groupes hôteliers», a déclaré Victor Pacheco, PDG et fondateur d’Arajet dans une nouvelle entrevue à Travelweek.


Reliant 22 destinations dans 16 pays, Arajet est la seule compagnie aérienne prête à relier Santo Domingo à Montréal et à Toronto, via des vols directs. C’est aussi la première compagnie aérienne à bas prix dans les Caraïbes. Et elle souhaite collaborer avec des agents de voyages.

Cet été, Arajet a ouvert la vente de billets pour sa nouvelle liaison entre Toronto et Santo Domingo, prévue pour être lancée le 24 octobre 2023 et se poursuivre jusqu’au 30 mars 2024, à raison de quatre vols par semaine. Les vols au départ de Montréal débuteront le 7 novembre. L’objectif est d’offrir des vols quotidiens toute l’année depuis YUL et YYZ.

«NOUS AIMONS COLLABORER AVEC LES AGENTS DE VOYAGES»

Travelweek a rencontré Victor Pacheco, PDG et fondateur d’Arajet, pour une entrevue au Ritz-Carlton de Toronto. L’occasion d’en savoir plus sur la compagnie aérienne qui a commencé ses opérations en septembre 2022 et qui est basée à l’aéroport Las Américas de Santo Domingo.

Cette année, Arajet a permis l’ajout d’environ un million de sièges sur le marché. L’entreprise, qui dispose actuellement d’une flotte de cinq nouveaux Boeing 737 MAX 8, prévoit la livraison de cinq autres appareils similaires d’ici la fin de l’année.

Les agents de voyage peuvent contacter directement Arajet en envoyant leurs demandes à l’adresse agencias@arajet.com. M. Pacheco précise que la compagnie élaborera des arrangements sur mesure pour rémunérer les agents en fonction du niveau d’intérêt de chacun d’entre eux.

«Dans le cadre de notre stratégie, nous aimons collaborer avec des agents de voyage, des tours opérateurs et des groupes hôteliers, et nous sommes très flexibles dans notre manière de faire car nous pensons qu’avoir de solides partenaires peut nous permettre d’accéder à des marchés déjà bien établis. Nous admettons des centaines d’agents par mois pour travailler avec eux, et nous allons accorder une attention particulière au Canada maintenant que nous sommes ici. Nous voulons nous assurer que les agents trouvent en Arajet un partenaire de confiance et une option de voyage fiable pour leurs clients», a expliqué M. Pacheco.

Les passagers peuvent facilement accéder à différentes parties de la République dominicaine depuis Santo Domingo. Mais Arajet fait plus que transporter des voyageurs vers la Repdom, car c’est un hub dans les Caraïbes, a souligné le PDG de la compagnie. 58% des billets vendus par Arajet aux Canadiens sont ainsi destinés à des passagers dont la destination finale n’est pas la République dominicaine. Les voyageurs n’ont pas besoin de transférer leurs propres bagages, ni de passer à nouveau par la sécurité lors des correspondances avec Arajet, ce qui est un avantage.

«En ce qui concerne les prix, nous proposons des tarifs très compétitifs, en raison de notre position géographique stratégique. Par exemple, pour un vol entre Toronto et Sao Paulo, les Canadiens pourront trouver avec Arajet des tarifs 50% moins chers, voire plus bas encore. Nous avons déjà vendu plus de 10 000 billets sur le marché canadien», a-t-il déclaré.

«Nous offrons non seulement un transport de qualité, avec des avions flambants neufs, mais aussi un moyen efficace de voyager. Nous voulons vraiment conquérir nos passagers avec un service qu’on souhaite être de classe mondiale. Cela signifie être amical et souriant. Nous nous soucions profondément de nos passagers.»

M. Pacheco a confié à Travelweek la raison qui l’a amené à lancer Arajet. «Le prix des voyages était tellement élevé dans la région que la seule façon de résoudre ce problème était de créer une compagnie aérienne qu’on appelle «à bas prix». Mais cette appellation ne nous correspond pas vraiment, en raison du niveau de service que nous offrons aux clients et qui fait toute la différence.»

Le PDG d’Arajet a également déclaré: «Nous avons reçu beaucoup de commentaires positifs au cours de cette première année, de la part de divers passagers disant qu’ils apprécient ce niveau de service. Et nous avons actuellement plus de 150 possibilités de connexions parmi nos 22 destinations. Nous offrons donc plus qu’un simple voyage d’un point à un autre.»

Et d’ajouter: «Nous sommes arrivés sur le marché avec un tarif moyen de 175 $US, taxes et frais inclus. Cela a poussé nos concurrents à baisser leurs prix à 275 $. En République dominicaine, on appelle ça «l’effet Arajet». Cela prouve qu’il y avait un vide sur le marché et qu’il fallait le combler avec une compagnie aérienne comme Arajet. Les marchés dans lesquels nous opérons actuellement ont vu leur taille multipliée par trois depuis notre arrivée. La baisse des tarifs a stimulé le trafic dans tous les domaines.»

Pour la petite info, Arajet doit son nom aux Taïnos, les peuples autochtones de la région, qui désignaient par le mot «Ara» un oiseau coloré qui a volé dans toutes les Amériques… comme Arajet. Pour en savoir plus sur la compagnie aérienne, rendez-vous sur le site: Arajet.com.