11 juin 2020 — Les dirigeants des grandes compagnies aériennes, des voyagistes et d’autres acteurs du secteur ont lancé un appel urgent aux responsables gouvernementaux aujourd’hui, affirmant que, alors que d’autres pays du monde commencent à lever les restrictions de voyage, il est temps que le Canada fasse de même.

Conclusion? “Il est temps que nos gouvernements permettent aux Canadiens de voyager librement”, déclare la Table ronde canadienne sur le voyage et le tourisme.

“Les restrictions générales de circulation et de voyage actuellement en vigueur sont tout simplement trop larges ou inutiles. Dans le monde entier, de nombreux pays, dont l’Australie, la France, l’Allemagne et l’Italie, ont commencé à rouvrir leurs frontières à des pays sûrs, permettant ainsi aux particuliers et aux entreprises de retrouver une nouvelle normalité saine”, déclare le groupe sur son nouveau site web, time-to-travel.ca.
“Nous pouvons parvenir à une réouverture sûre en appliquant une approche plus ciblée. La Table ronde canadienne sur le voyage et le tourisme exhorte les gouvernements à mettre en place des mesures logiques et rationnelles pour assurer la sécurité du public, tout en permettant la réouverture du secteur du tourisme et des voyages”.

La lettre ouverte d’aujourd’hui coïncide avec le lancement d’un nouveau site web, time-to-travel.ca. Le site web comprend une copie de la lettre ouverte.
Toute personne intéressée par le rétablissement de la liberté de voyager au Canada et à l’étranger peut se connecter au site par le biais de liens sur les médias sociaux.

Le groupe génère également du contenu sur LinkedIn et est actif sur Twitter. Voici un exemple d’article: “La Table ronde canadienne sur le voyage et le tourisme appelle nos gouvernements à travailler ensemble pour mettre en place des mesures logiques et rationnelles afin d’assurer la sécurité du public, tout en permettant au secteur du tourisme et du voyage de s’ouvrir. “It’s #Timetotravel”. Consulter notre lettre ouverte sur www.time-to-travel.ca.”

Alors que Transat annonce la reprise de ses activités le 23 juillet, et qu’Air Canada progresse ce mois-ci avec son propre réseau qui s’étend progressivement, l’industrie doit commencer à aller de l’avant, avec tous les protocoles de santé et de sécurité nécessaires en place, affirme la table ronde.

LA TABLE RONDE

Parmi les compagnies aériennes membres du groupe figurent Calin Rovinescu, président et directeur général d’Air Canada, Jean-Marc Eustache, président et directeur général de Transat, Ed Sims, président et directeur général de WestJet, Stephen Hunter, président et directeur général du groupe Sunwing Travel, et Robert Deluce, président exécutif de Porter Airlines.

Les membres détaillants et voyagistes comprennent Frank DeMarinis, président et directeur général de TravelBrands ; Yuvraj Datta, président de Skylink Travel Group ; Flemming Friisdahl, propriétaire et président de The Travel Agent Next Door ; Gary Gaudry, président de Maritime Travel ; Zeina Gedeon, directrice générale de Travel Professionals International ; Joel Ostrov, président de la région Est du Canada de Direct Travel. Wendy Paradis, présidente d’ACTA ; Brian Robertson, président – région Ouest du Canada de Direct Travel ; Cecilia Rossos, présidente et propriétaire de CWT Victor Travel et Victours International ; Rita Tsang, fondatrice et présidente de Tour East Holidays ; Ivy Yeung, PDG de Royal Scenic ; et Jeff Willner, PDG de Travel Edge.

LETTRE OUVERTE

Voici la lettre ouverte, dans son intégralité:

“En tant que société, nous avons été confrontés à une menace sans précédent, le COVID-19. Et nous continuons à y faire face. Sous la direction de nos gouvernements, nous avons accepté de mettre en œuvre des décisions difficiles pour protéger notre santé et notre sécurité. Nous avons fermé nos écoles, nos entreprises et nos frontières. Nous avons tous fait des sacrifices et continuons à nous adapter à cette nouvelle réalité.

Maintenant, il semble que nous avons traversé le pire.

À la réouverture, nous apprenons à vivre avec le virus, à ne pas nous en cacher ni à nous cacher les uns des autres.

Et, tout comme nous rouvrons les portes de nos maisons et de nos entreprises, nous devons rouvrir les portes de nos provinces, de nos territoires – et de notre pays.

Le secteur canadien du voyage, du tourisme et de l’hôtellerie emploie 1,8 million de personnes et contribue à notre économie à hauteur de 102 milliards de dollars. Il dépend de la saison estivale pour survivre. En tant que Canadiens, nous attendons toute l’année pour voyager pendant l’été. Nous avons besoin de l’été.

Comme vous, nous pensons que la sécurité personnelle est essentielle. Toutefois, nombre des restrictions de voyage actuellement en vigueur sont tout simplement trop générales ou inutiles. Les restrictions sur les voyages interprovinciaux qui empêchent les Canadiens d’explorer librement notre pays devraient être supprimées. Les Canadiens devraient être libres de voyager à travers le Canada.
Nous avons également besoin d’une approche plus ciblée en matière de voyages internationaux. La quarantaine obligatoire de 14 jours et la fermeture complète de notre pays à tous les visiteurs étrangers ne sont plus nécessaires et sont en décalage avec les autres pays du monde.

Tous les pays et régions ne sont pas à risque, et nous ne devrions pas les traiter comme tels. Pour les visiteurs internationaux, il est temps de suivre les approches mesurées et sûres adoptées dans d’autres pays, comme l’Allemagne, la France, l’Italie et l’Australie, parmi les nombreux pays qui ont commencé à rouvrir leurs frontières aux pays sûrs.

Des mesures d’hygiène et de biosécurité renforcées sont adoptées dans l’ensemble du secteur des voyages et du tourisme au Canada pour permettre de voyager en toute sécurité et en toute confiance.

Il est temps d’encourager les Canadiens et certains visiteurs étrangers à explorer notre pays cet été, à commencer à réunir leurs amis et leurs familles, à permettre les voyages d’affaires importants et à faire en sorte que nos employés puissent à nouveau travailler en toute sécurité.

Il est temps que nos gouvernements permettent aux Canadiens de voyager librement.”