11 questions à Lyne Chayer, du Groupe de Vacances Sunwing Québec

Cette semaine, Vacances Sunwing a dévoilé sa programmation d’automne/hiver 2024/2025. Pour en savoir plus à ce sujet, nous nous sommes entretenus avec Lyne Chayer, vice-présidente du Groupe de Vacances Sunwing Québec.


Profession Voyages : Comment se passe la transition depuis le départ de Sam Char, en juin dernier?

Lyne Chayer : Tout va très bien, la transition avait déjà amorcée avant le départ de Sam, alors tout s’est déroulé sans encombres. Évidemment, chez nous, l’été est plus tranquille et on n’organise pas d’événements, mais on se prépare pour la saison automne/hiver.

Nous avons donc procédé à du recrutement de personnel et nous avons revu nos processus et nos procédures en amont. Bref, nous sommes fin prêts pour la prochaine saison automne/hiver.

PV : Cette semaine, vous avez dévoilé votre horaire de vols pour Vacances Sunwing, avec quelques nouveautés. Pouvez-vous nous en dire plus à ce sujet?

LC : De Montréal, nous offrons deux nouvelles destinations en vols directs. D’abord Tulum qui, avec son nouvel aéroport, permet aux vacanciers de se rapprocher de leur hôtel et qui donne droit à une meilleure expérience client : l’aéroport est tout neuf, tout beau et tout propre, et il est beaucoup moins achalandé que celui de Cancun.

Notre autre grande nouveauté est San Andrés, un petit archipel colombien réputé pour la plongée et situé au large du Nicaragua. Sur place, nous avons des partenaires de renom, comme Decameron, où nous offrons 6 hôtels. En séjournant à l’un d’eux, les clients peuvent avoir accès à 4 autres établissements de cette bannière, qui propose par ailleurs son propre club de plage. Enfin, toujours à San Andrés, nous offrons également un Gran Sirenis, qui a ouvert ses portes l’an dernier.

C’est incroyable de voir la demande pour cette destination : en avril, quand nous nous y sommes rendus, les directeurs d’hôtels recevaient déjà des demandes de leurs clients réguliers pour la saison d’automne/hiver à venir. Nous sommes d’autant plus heureux de proposer San Andrés que nous avions tenté de le faire, il y a deux ans; à l’époque, nous nous étions pris un peu tard dans la saison. Tout porte à croire que ce ne sera pas le cas cette année, vu l’engouement auquel nous assistons présentement.

PV : Mais Camaguëy et La Romana ne sont-elles pas elles aussi des nouveautés cette année?

LC : Oui et non : il s’agit en fait de destinations qui font un retour. Nous les offrions déjà par le passé, et nous les offrons de nouveau cette année, tout comme c’est le cas de La Romana – super pour les familles et le golf – et d’Acapulco.

Dans ce dernier cas, la plupart des grands hôtels et complexes ont été retapés et sont déjà opérationnels. En fait, déjà en avril dernier, le Tianguis s’est déroulé à Acapulco, comme quoi certains secteurs étaient déjà rétablis à l’époque. D’ailleurs, l’Office de tourisme de cette ville sera à Montréal au début du mois d’octobre, pour faire une présentation et rassurer les agents de voyages quant à leur capacité d’accueillir de nouveau les touristes.

Avec la réactivation de toutes ces destinations, tous les programmes que nous avions suspendus à cause de la Covid ont donc été rétablis – en plus de nos nouveautés.

PV : Si vous avez lancé publiquement l’horaire de vols de Vacances Sunwing, vous n’avez pas fait de même pour Vacances WestJet Québec. Pourquoi donc?

LC : Nous avons lancé Vacances WestJet Québec le 16 mai dernier, et rien de nouveau ne s’est ajouté depuis dans nos forfaits. Ceux-ci sont accessibles aux agents dans notre système et nous avons envoyé à nos partenaires nos horaires de vols. Ce sont les mêmes que pour Vacances Sunwing. Pour la saison automne/hiver, les clients des deux voyagistes prendront les mêmes avions (ceux de Sunwing).

PV : Vous vous en remettez donc entièrement aux agents de voyages pour la vente des forfaits de Vacances WestJet Québec?

LC : Oui, pour l’instant nous préférons travailler en B2B avec eux car nous voulons éviter la confusion entre les deux marques; les agents de voyages sont en effet les mieux placés pour expliquer à un client de Vacances WestJet Québec qu’il s’envolera sur un avion Sunwing.

PV : Donc, les clients de Vacances WestJet Québec ne voleront pas du tout sur les avions de WestJet l’hiver prochain?

LC : Non, comme nous l’avons annoncé au printemps dernier, l’intégration des avions de Sunwing a été retardée de six mois. Mais si tout se déroule comme prévu, elle sera complétée au printemps prochain, et à partir du 1er mai 2025, les clients de Vacances Sunwing et de Vacances WestJet Québec ne voleront plus que sur des avions WestJet : il n’y aura plus d’orange dans le ciel!

PV : Au-delà de Montréal, vous continuez d’offrir plusieurs vols au départ de Québec, Bagotville et Ottawa. Y a-t-il du nouveau dans ces cas?

LC : Au départ de Québec, nous offrons grosso modo les mêmes destinations, mais au-delà du trio habituel Cancun-Punta Cana-Varadero, nous sortons un peu plus des sentiers battus avec le Panama, Roatan (Honduras) et Cayo Largo.

Pour les clients de Québec et des autres villes, ce qui change cette année, c’est qu’ils ont accès à de nouveaux hôtels, ceux de Vacances WestJet Québec, à commencer par ceux de Bahia Principe et Barcelo.

PV : Dans un autre registre, quelles sont les tendances que vous observez présentement quant à la prochaine saison automne/hiver?

LC : Il y en a trois qui se démarquent : les voyages de groupes, les mariages et le luxe. Dans le premier cas, on assiste à une forte demande pour des voyages intergénérationnels ou entre amis, par exemple.

Dans le second cas, les mariages à l’étranger sont en plein boum : peut-être les gens se rendent-ils compte que ça revient au même, ou moins cher, d’organiser un mariage à l’étranger que de le faire ici. En tout cas, la demande explose carrément!

Enfin, la demande pour le luxe est, elle aussi, en hausse : les gens se paient des suites plus grandes ou un 5 étoiles, on sent qu’ils veulent se gâter. Même que les catégories de chambres supérieures sont celles qui s’envolent le plus vite! Plusieurs études récentes rapportent qu’une majorité de gens préfèrent couper dans d’autres dépenses (comme les sorties, les restaurants…) plutôt que dans leurs vacances : le voyage est carrément essentiel à leurs yeux.

PV : Lesquelles de vos destinations risquent d’être particulièrement populaires lors de la prochaine saison automne/hiver?

LC : Hormis San Andrés, qui est vraiment prometteur, l’Amérique du Sud et l’Amérique centrale devraient très bien fonctionner, si on se fie à nos ventes actuelles, en particulier le Panama et le Costa Rica. Mais la petite île bahamienne de Freeport, où nous avons un charmant hôtel Viva, marche aussi très bien : l’établissement 3,5 étoiles est impeccable et très abordable, à compter de 1085 $/pers. en tout compris.

Enfin, après avoir été marginale pour nous dans le passé, la Jamaïque est en plein boum : dans le passé, nous n’offrions jamais plus de 2 vols/sem.; nous en sommes à 5 vols hebdomadaires cette année. Il faut dire que plusieurs nouveaux hôtels y ont ouvert  et que plusieurs voyageurs ne jurent que par ça : l’attrait de la nouveauté fait son œuvre. C’est notamment le cas des hôtels RIU, comme on a récemment pu le voir avec le nouveau Aquarelle). Toujours en Jamaïque, nous proposons aussi les hôtels Princess, qui vont ouvrir deux nouveaux établissements, dont un en septembre, avec des bungalows sur pilotis, comme en Polynésie ou aux Maldives.

PV : Quels sont les événements, les formations et les éductours que vous prévoyez organiser cet automne?

LC : Nous allons organiser un événement à Québec, le 4 septembre prochain, en collaboration avec l’aéroport de Québec; 60 agents de voyages ont confirmé leur présence. Nous allons aussi possiblemenr organiser deux ou trois éductours, en octobre et en novembre, en plus de celui qui est déjà confirmé et qui est complet (il était sur invitation seulement), pour San Andrés lors du vol inaugural du 13 décembre prochain.

PV : En terminant, avec-vous des conseils à donner aux agents pour la prochaine saison?

LC : Comme toujours, je rappelle qu’il vaut toujours mieux réserver le plus tôt possible. Les hôtels ont de moins en moins de disponibilité, et les coûts peuvent augmenter à mesure que les inventaires diminuent.

J’en profite aussi pour rappeler aux conseillers qu’ils ne doivent jamais hésiter à nous contacter pour quoi que ce soit : pour des informations mais aussi pour organiser une formation sur nos produits, notre portail ou sur la façon de faire une soumission pour un groupe. Qu’ils contactent notre équipe de ventes et nous les aiderons, en virtuel ou en présentiel.