TDC se positionne contre l’exploitation sexuelle des enfants et des adolescents dans les secteurs du voyage et du tourisme

transat.jpg

Transat Distribution Canada (TDC), le plus important réseau d’agences de voyages au pays, intensifie sa lutte contre l’exploitation sexuelle des enfants et des adolescents dans les secteurs du voyage et du tourisme en diffusant des lignes directrices qui soutiendront les agents de voyages au pays dans la prévention de ce fléau. « Depuis des années, nous veillons à sensibiliser nos employés, nos partenaires et nos clients, afin que tout le monde comprenne bien que l’exploitation sexuelle des enfants et des adolescents est un crime. Aujourd’hui, nous allons plus loin et nous espérons que tous les agents de voyages au Canada emboîteront le pas », a dit Joseph Adamo, directeur général de TDC.

Depuis 2010, Transat est partenaire d’Au-delà des frontières ECPAT Canada, un organisme non gouvernemental de promotion des droits des enfants fermement engagé contre toute forme d’exploitation des enfants. Transat est le premier voyagiste au Canada à avoir offert de la formation à ses employés à ce sujet et dénonce vivement le tourisme sexuel impliquant des enfants et des adolescents dans ses efforts pour informer ses clients et ses partenaires de la nature criminelle de cette pratique. « C’est un sujet très délicat, et seul un petit nombre de voyageurs s’adonnent à de telles activités, mais les conseillers en voyage au pays ne peuvent demeurer passifs, a ajouté Susan Bowman, vice-présidente, marketing et relations avec l’industrie, de TDC. C’est pourquoi nous partageons aujourd’hui nos lignes directrices avec toute la communauté afin d’aider les agents à affronter les situations délicates qui surviennent à l’occasion. Notre message est clair : nous recommandons aux 3 000 conseillers de nos 540 agences de refuser de vendre un voyage à toute personne qui prévoit explicitement avoir des relations sexuelles avec des enfants. Toutefois, cette recommandation est inutile si le client peut tout simplement traverser la rue et faire affaire avec une autre agence. Nous invitons donc tous les agents de voyages au Canada à mener cette bataille ensemble. »

L’exploitation sexuelle des enfants : une réalité méconnue

C’est un mythe trop largement répandu de croire que les touristes qui exploitent des enfants et des adolescents sont uniquement des pédophiles. En effet, ceux que l’on qualifie de touristes sexuels dits occasionnels sont les plus nombreux. Il s’agit d’hommes ou de femmes, mariés ou célibataires, qui proviennent de tous les milieux socio-économiques, qui n’envisagent probablement pas d’exploiter un mineur avant de partir en voyage d’affaires ou de loisir, et qui ne penseraient jamais se livrer à ce genre d’activité dans leur pays d’origine. Ils profitent de leur séjour pour vivre une expérience « exotique », en croyant que leurs agissements sont tolérés par les lois et coutumes locales et en se faisant croire que l’argent versé servira à « aider » financièrement l’enfant et sa famille.

Transat croit qu’en sensibilisant le plus grand nombre de personnes sur cette question, il sera possible d’espérer modifier les comportements de touristes sexuels occasionnels. C’est dans cette optique qu’elle soutient chaque année depuis cinq ans les prix des médias d’Au-delà des Frontières ECPAT Canada, qui ont pour but de faire rayonner le travail de journalistes de partout au pays, et qui mettent en lumière des cas d’exploitation sexuelle d’enfants et d’adolescents.

Pour consulter le document questions/réponses destiné aux agents de voyages, et pour en savoir davantage sur la question de l’exploitation sexuelle des enfants dans le monde, visitez le site resp.transat.com, sous Collectivités dans nos pays d’origine et de destination.

(Source: Transat Distribution Canada TDC)