Selon le vice-chancelier de l’Université des Indes occidentales (UWI) Sir Hilary Beckles, il faudrait au moins 120M$ US et plus de 100 000 personnes pour nettoyer les algues sargasses qui ont provoquées “une crise internationale” et “la plus grande menace” pour les Caraïbes.
« Ce phénomène est une menace non seulement pour notre produit touristique mais aussi une menace pour notre économie régionale. . . Nous avons une marque touristique, un produit dont la réputation s’est bâti sur la beauté de nos écologies marines et nos plages. Nous devons donc faire tout notre possible pour protéger cette marque », a t-il déclaré lors du symposium de Cave Hill Campus de l’Université des Indes occidentales (UWI) ce lundi. Lors de sa présentation, le haut fonctionnaire de l’UWI a également plaidé un fonds de soutien et la mise en place d’une Agence d’urgence.
« Nous devons créer une agence dédiée à ce problème pour éviter que les sargasses s’inscrivent dans la normalité. Aussi, faut-il assurer la pérennité des recherches et des politiques que requiert la situation. La communauté internationale devrait s’impliquer pour fournir de l’assistance, » a-t-il suggéré.
De son côté, le secrétaire général de la Caribbean Tourism Organization, Hugh Riley, a souligné l’impact des photos de plages envahies par les algues qui font le tour des réseaux sociaux. Aussi, suggère t-il d’utiliser les réseaux sociaux soient pour faire savoir que ce ne sont pas toutes les plages qui sont envahies par les algues. « Nous devons montrer nos enfants en train de s’amuser sur nos plages et donner aux visiteurs l’assurance que les algues ne sont pas en train de nous tuer et que la vie continue. Nous devons faire savoir aux gens que nous, dans les Caraïbes, nous essayions de trouver des solutions à la menace que représentent les algues sargasses» a-t-il déclaré.
(Source : Merco Press)