Plusieurs motifs m’ont poussé à faire ce billet aujourd’hui. D’abord, me présenter à vous, ceux qui ne me connaissent pas. Me présenter à vous en vous racontant mon parcours, mes coups de cœurs, mais aussi vous expliquer brièvement, le potentiel de Norwegian Cruise Line auprès de vos clients. Il y a un véritable créneau à saisir et je souhaitais partager tout cela avec vous.
Commençons par le commencement! Mon arrivée dans le domaine du voyage n’était pas vraiment planifiée. J’ai effectué mes débuts comme adjointe administrative pour Transat Distribution et depuis, est véritablement été plongée dans ce domaine. Lors de ma prise de poste, j’étais tout simplement perdue. À tel point que, le tout premier lunch d’équipe, j’avais le sentiment que mes collaborateurs parlaient chinois. Même les « tout inclus » je ne connaissais pas ça! Un jargon inconnu pour moi l’italienne du nord. D’ailleurs, ceux qui me connaissent savent que j’avais seulement 5 ans lorsque j’ai découvert le Canada pour la première fois. Mon père avait décidé de passer Noel à Québec. Nous étions arrivés à Mirabel. Je me souviens de la rue Sainte Catherine et de ses lumières…du froid…
De fil en aiguille, j’ai eu l’opportunité de m’orienter dans le domaine des croisières. D’abord, chez Transat en accompagnant des séminaires de formation dédiés aux conseillers en voyage. Puis, auprès de Norwegian Cruise Line. J’ai du faire au moins une cinquantaine de croisières autant personnellement que professionnellement. J’ai bien essayé plusieurs établissements hôteliers mais depuis que la piqure de la croisière m’a atteinte, impossible de m’en défaire. Je ne suis heureuse que sur un navire.
De destination en destination, Europe, Caraïbes Alaska…mon cœur s’est arrêté sur deux sites incroyables.
D’abord, les Bermudes. Je suis tombée en amour avec l’environnement naturel, l’accueil des bermudois, si chaleureux. J’ai fait découvrir cet endroit à mes enfants, ma mère…en famille, en voyage multi générationnel, c’est une destination qui n’a de cesse d’envouter tous les voyageurs qui s’y rendent. Très sécuritaire, d’une propreté et d’un civisme incroyables, les bermudois sont d’une gentillesse sans faille avec les touristes. J’ai déjà vu, par exemple, un chauffeur d’autobus (d’ailleurs en uniforme) s’arrêter parce qu’un motard semblait chercher son chemin, carte routière en main. Saviez-vous qu’aux Bermudes, seules 2000 chambres sont offertes aux voyageurs? On compte 118 plages, toutes très bien entretenues et dont plusieurs, permettent de se retrouver seul.
Ensuite, Hawaï. Très honnêtement, ce n’est pas une destination qui m’attirait de prime abord. J’étais plutôt réticente à la culture américaine que nous aurions pu retrouver sur cette île. Et, étant très sensible à l’âme des endroits que je visite et les habitudes culturelles, l’accueil des locaux, j’y allais un peu à reculons. Mais je me décide, vous l’aurez deviné, à m’envoler pour l’archipel la plus éloignée de la terre ferme au monde. Je me sens instantanément dans un monde unique, perdue au milieu de nulle part et vraiment loin de la culture américaine tant redoutée. Tout y est singulier. La population. La nature. La culture. Alors oui, il faut compter plus de 16h00 de vols. Mais, dès que l’on pose le pied à Hawaï, on oublie tout.
Je finirais ce billet par ceci. Je pense sincèrement qu’à l’heure ou les voyageurs se délestent de leurs agents de voyages au profit d’internet, le produit croisière demeure un produit difficile à réserver sur le web. Au Canada, c’est tout de même 60% des voyageurs qui réservent des croisières Norwegian Cruise Line par l’entremise d’un agent de voyages. 20% directement auprès de notre centre d’appel (mais uniquement anglophone). 20% auprès d’agences américaines. Je me suis penchée sur ce 40%. Pourquoi les croisiéristes nous appelaient ils directement et de surcroît, aux États-Unis?
Et bien, la connaissance du produit est la raison principale. Mais je suis convaincue qu’au Québec, encore plus que nulle part ailleurs, avec une bonne connaissance du produit, le contact humain en français, les conseillers en voyage peuvent gagner des parts de marché sur ce produit.
Par Sabrina Greca.