Hyatt vend Playa à Tortuga pour 2 milliards de dollars américains

Si tout se déroule comme prévu et que les approbations réglementaires sont accordées, la transaction devrait être complétée avant la fin de l’année en cours.


Hyatt Hotels Corporation confirme avoir conclu un accord définitif pour vendre à Tortuga Resorts l’intégralité du portefeuille immobilier de Playa, acquis le mois dernier, pour un montant de 2 milliards de dollars américains.

La transaction devrait être finalisée avant la fin de l’année, sous réserve des approbations réglementaires des autorités mexicaines et d’autres conditions de clôture habituelles. Hyatt pourrait alors recevoir jusqu’à 143 millions de dollars supplémentaires si certains seuils d’exploitation sont atteints.

Le portefeuille immobilier comprend 15 complexes tout compris situés au Mexique, en République dominicaine et en Jamaïque.

 

Ententes parallèles

Parallèlement à la vente immobilière, Hyatt et Tortuga concluront des contrats de gestion de 50 ans pour 13 des 15 établissements, selon une structure tarifaire de gestion tout compris conforme à celle existant chez Hyatt. Les deux autres propriétés sont couvertes par des accords contractuels distincts.

Hyatt conservera 200 millions de dollars en actions privilégiées dans le cadre de cette transaction immobilière.

Du reste, le prix net payé par Hyatt pour l’activité de gestion allégée en actifs de Playa s’élève à environ 555 millions de dollars, après déduction des produits bruts issus de la vente des actifs.

 

Plus de revenus en frais de gestion

« La vente immobilière prévue à Tortuga transforme l’acquisition de Playa Hotels & Resorts en une opération entièrement allégée en actifs, et elle augmente les revenus de Hyatt issus des frais de gestion », dit Mark Hoplamazian, président-directeur général de Hyatt.

« Hyatt a sécurisé des contrats de gestion durables à long terme, et la vente planifiée de l’immobilier démontre l’engagement de Hyatt envers son modèle économique allégé en actifs, ainsi que sa capacité à générer de la valeur pour les actionnaires, dès la première année complète », de conclure le PDG.