Notre collaboratrice a récemment pris part à une croisière à bord de ce navire pour explorer six îles des Galápagos en sept nuits. Un séjour « hors du commun et bouleversant ».
À bord du National Geographic Gemini — Par une soirée venteuse au large de Puerto Ayora, sur l’île de Santa Cruz, le pionnier de l’expédition National Geographic-Lindblad Expeditions a accueilli deux nouveaux membres dans sa flotte : le National Geographic Gemini (48 passagers) et le National Geographic Delfina (16 passagers).
La cérémonie de baptême a marqué une étape importante pour l’entreprise, en présence de la PDG de Lindblad Expeditions Holdings, Natalya Leahy, d’autres cadres dirigeants, de membres de la communauté locale des Galápagos et de passagers des deux navires, choisis comme parrains et marraines de leurs bateaux respectifs.

National Geographic Delfina et National Geographic Gemini au cœur de l’archipel des Galápagos ©National Geographic-Lindblad Expeditions
Après sept nuits à bord du National Geographic Gemini, qui a exploré six îles des Galápagos, un constat s’impose : ce voyage était hors du commun et transformateur, et il méritait tous les superlatifs imaginables.
La faune dans toute sa splendeur
Lors de notre séjour, nous avons exploré les îles les plus jeunes et les plus occidentales de l’archipel, Isabela et Fernandina, où nous avons marché parmi des tortues géantes âgées de plusieurs décennies, des iguanes terrestres écailleux et des iguanes marins semblables à de petits Godzilla.
Nous avons également mis le cap au nord vers le paradis ornithologique de Genovesa, visité la station de recherche Charles Darwin sur Santa Cruz, fait de la plongée avec tuba depuis la plage de sable rouge de Rábida, marché sur un champ de lave à Santiago et gravi les 376 marches jusqu’au point culminant de Bartolomé pour photographier son célèbre rocher Pinnacle.
Nous avons aussi croisé des otaries à fourrure des Galápagos, des lions de mer, des tortues vertes, des cormorans aptères, des manchots des Galápagos et des requins de récif, et avons même eu la chance d’observer de très près une rare baleine bleue.

Les animaux des Galápagos, qui n’ont pas peur de l’homme, permettent aux visiteurs de les rencontrer de près et de faire de superbes photos ©Ming Tappin
De nombreuses espèces d’oiseaux étaient également au rendez-vous : fous à pieds bleus, à pieds rouges et de Nazca, frégates, pinsons de Darwin, mouettes à queue fourchue, et bien d’autres créatures, dont certaines ne se trouvent qu’aux Galápagos.

Les visiteurs ont la possibilité de voir des tortues géantes dans les hautes terres de l’île de Santa Cruz ©Ming Tappin
Aucunement effrayée par les humains, ces créatures curieuses se laissent facilement photographier de près (bien que le règlement du parc national exige de rester à au moins deux mètres de distance).
Des lionceaux marins ont même mordillé nos palmes pendant nos sessions de plongée avec tuba, tandis que des manchots fusaient sous l’eau à la recherche de poissons.
D’anciens navires de Celebrity
Les National Geographic Gemini et National Geographic Delfina sont les anciens navires Celebrity Xpedition et Celebrity Xploration, acquis en 2024 par National Geographic-Lindblad Expeditions.
Tous deux ont fait l’objet de rénovations majeures de plusieurs millions de dollars pour harmoniser leur design, leur mécanique, leurs opérations à bord et l’expérience client avec le reste de la flotte, laquelle comprend aussi le National Geographic Endeavour II et le National Geographic Islander II.
National Geographic-Lindblad Expeditions a été le pionnier des croisières dans les Galápagos lorsque Lars-Eric Lindblad y a organisé la première expédition non-scientifique, en 1967. Désormais propriétaire de quatre navires, l’entreprise possède la plus grande flotte opérant dans les Galápagos.
« La demande pour cette destination est très forte », assure Natalya Leahy. « Je crois sincèrement que nous offrons une expérience authentique et locale, non seulement à terre mais aussi à bord, grâce à notre programme d’artisanat, notre cuisine et la passion de nos équipes. »
Étant donné que les Galápagos figurent sur la bucket list de nombreux voyageurs, cette capacité accrue tombe à point nommé. « Nous avons aussi des liens profonds avec les communautés locales, ajoute la PDG. Notre croissance est donc une manière naturelle de tenir notre promesse de soutien. »
- Le National Geographic Gemini, récemment baptisé, transporte 48 personnes pour explorer les Galápagos dans le plus grand confort ©Ming Tappin
- Les logements bien aménagés du National Geographic Gemini s’étendent de 160 m² à 460 m², y compris trois cabines solos de 175 m² ©Ming Tappin
Soutenir les créateurs et le tourisme durable
Dans l’archipel, National Geographic-Lindblad Expeditions soutient les artisans locaux en vendant leurs créations à bord de ses navire et en finançant leur perfectionnement.
L’entreprise appuie aussi une école privée bilingue sur l’île de Santa Cruz, qui forme les futurs défenseurs de l’environnement (dont plusieurs diplômés travaillent aujourd’hui comme naturalistes sur les navires), et elle finance la Fondation Charles Darwin afin de préserver le parc national et la réserve marine que Lars-Eric Lindblad a contribué à créer.
Enfin, comme l’explique Natalya Leahy, les Galápagos forment l’une des destinations les plus populaires auprès des nouveaux clients de la marque. Avec quatre navires, National Geographic-Lindblad Expeditions peut proposer une variété d’expéditions combinant croisières de différentes durées et extensions terrestres à Quito (Équateur) et au Pérou.
Des ventes en agence qui ont doublé en moins de deux ans
Interrogée sur le marché canadien, Natalya Leahy le décrit comme un « marché stratégique ». Cara Matthew, directrice régionale des ventes de l’entreprise à Toronto, confirme que les ventes d’expéditions « explosent » au pays, après avoir doublé en moins de deux ans pour les ventes réalisées par des agents de voyages.
Des offres attrayantes contribuent également à stimuler les ventes : jusqu’au 31 août 2025, les résidents canadiens peuvent économiser 35 % sur certaines croisières en 2025 et 2026.

Un récapitulatif quotidien et un aperçu du programme du lendemain ont lieu dans le salon du National Geographic Gemini chaque soir avant le dîner ©Ming Tappin
« J’adore déconstruire les idées reçues sur ce qu’est une croisière d’expédition, avec les agents et leurs clients, poursuit Cara Matthew. C’est merveilleux de faire découvrir à quel point ces voyages peuvent être accessibles et enrichissants. »
Présente dans plus de 100 destinations réparties dans plus de 70 pays sur six continents, National Geographic-Lindblad Expeditions est aussi une entreprise véritablement mondiale.
« Nous emmenons les gens dans des endroits où ils peuvent se détacher de la politique et du stress du quotidien, pour se reconnecter à un objectif plus grand », conclut-elle.
Info
Pour en savoir plus sur les croisières National Geographic – Lindblad Expeditions, Cara Matthew invite les conseillers en voyages à la contacter à caram@expeditions.com
On peut aussi consulter le site web de l’entreprise au même effet.