Élever les attentes des voyageurs : les données de Booking.com sur l’IA

L’enquête a été menée par le biais d’un questionnaire en ligne entre avril et mai 2025, avec les réponses de 37 325 personnes dans 33 marchés, dont 1 007 répondants au Canada.


Le Global AI Sentiment Report de Booking.com propose une analyse approfondie de la perception des consommateurs à l’égard de l’intelligence artificielle et ce, dans 33 marchés à travers le monde.

Selon les données recueillies, 81 % des consommateurs canadiens se disent enthousiastes face à l’IA, 71 % connaissent cette technologie et 78 % souhaitent l’utiliser dans leurs futurs projets de voyage.

En même temps, Booking.com observe d’importantes différences régionales : si certaines régions accueillent l’IA avec enthousiasme, d’autres l’abordent avec prudence.

 

Planifier, réserver, voyager

Ainsi, 61 % des Canadiens interrogés pensent que la planification de voyages autonomes deviendra bientôt la norme. Environ la moitié (48 %) ont déjà utilisé l’IA dans un contexte lié au voyage — et parmi eux, la quasi-totalité y a eu recours pour planifier ou réserver (96 %), ou encore durant le voyage lui-même (93 %).

Les voyageurs canadiens déclarent utiliser l’IA principalement pour rechercher des destinations et la meilleure période pour partir (39 %), trouver des expériences locales ou activités culturelles (34 %), et obtenir des recommandations de restaurants (35 %).

Le rapport souligne également que les assistants IA gagnent en confiance en tant qu’outil de planification de voyage (17 %), surpassant les collègues (13 %) ou les influenceurs (9 %).

 

De l’utilité de l’IA sur place

Une fois sur place, les outils IA sont principalement utilisés pour leurs capacités de traduction (54 %), pour suggérer des activités sur la destination (40 %), recommander des restaurants (38 %), et aider à se repérer dans des lieux inconnus ou des systèmes de transport (37 %).

Au-delà de la simplification et de l’efficacité qu’ils apportent — un avantage reconnu par 54 % des voyageurs canadiens —, les outils d’IA sont également perçus comme pouvant jouer un rôle positif.

Une majorité (61 %) apprécie ainsi les recommandations générées par l’IA qui permettent d’éviter les destinations surfréquentées ou les périodes de pointe.

Environ 97 % des Canadiens interrogés ont déjà utilisé la recherche propulsée par l’IA, 86 % ont utilisé des recommandations de contenus en streaming, et 61 % ont interagi avec des outils d’IA générative.

 

Manque d’interaction humaine

À l’inverse, l’absence d’interaction humaine suscite des doutes : 47 % trouvent l’IA impersonnelle, et la majorité des gens vérifie systématiquement les résultats, même lorsqu’ils font confiance à la technologie.

Ainsi, 43 % disent toujours vérifier les informations fournies par l’IA, et 21 % le font parfois. Seuls 4 % des Canadiens disent faire entièrement confiance à l’IA.

 

Accompagner sans remplacer

Comme le souligne Booking.com, la véritable opportunité réside dans la capacité à positionner l’IA comme un outil d’accompagnement qui enrichit — sans remplacer — le jugement humain.

Seuls 7 % se disent à l’aise avec l’idée que l’IA prenne des décisions de manière autonome, tandis que 25 % restent incertains et 19 % se disent très mal à l’aise, refusant toute prise de décision sans validation humaine.

« L’IA générative représente l’un des tournants technologiques majeurs de notre époque, transformant en profondeur la manière dont les consommateurs interagissent avec le monde qui les entoure.

À mesure que cette technologie arrive à maturité, elle ne transforme pas seulement la façon dont des entreprises comme la nôtre anticipent et répondent à l’évolution des besoins des clients, elle élève aussi le niveau d’exigence des voyageurs pour chaque interaction », dit James Waters, directeur commercial chez Booking.com.

L’enquête a été menée par le biais d’un questionnaire en ligne entre avril et mai 2025, avec les réponses de 37 325 personnes dans 33 marchés, dont 1 007 répondants au Canada.