Représentés par l’ALPA, ils affirment être en pourparlers avec Transat depuis janvier, mais que les négociations sont au point mort.

Le syndicat représentant les pilotes d’Air Transat, l’ALPA, a déposé un avis de différend auprès de la ministre fédérale du Travail, demandant la nomination d’un conciliateur dans le cadre de ses négociations contractuelles avec l’entreprise.

Le Conseil exécutif principal des pilotes d’Air Transat, représentés par l’Association des pilotes de ligne (ALPA), indique être en discussions avec la compagnie depuis janvier, mais que les pourparlers ont stagné.

Le syndicat précise que l’avis de différend signifie qu’Ottawa dispose de 15 jours pour nommer un conciliateur fédéral, après quoi les deux parties seront obligées de se rencontrer pendant un minimum de 60 jours, le conciliateur tentant d’aider les deux camps à conclure une entente.

Bradley Small, président du Conseil exécutif principal des pilotes d’Air Transat, affirme que l’objectif du syndicat est d’obtenir une convention qui reflète les réalités actuelles de l’industrie, assure une rémunération équitable, protège les emplois et améliore la qualité de vie des pilotes.

Les négociations contractuelles chez Air Transat font suite à un conflit de travail chez le concurrent Air Canada, qui a entraîné l’annulation de vols lorsque les agents de bord de cette compagnie aérienne se sont mis en grève.