Plus de 200 conseillers participants et 75 exposants ont répondu « présent! » à cet événement annuel, un record en territoire québécois.
Est-ce la perspective de trouver des alternatives aux États-Unis, la santé générale de l’industrie malgré les déboires du monde ou l’arrivée en poste de Suzanne Acton-Gervais comme présidente francophone?
Quoi qu’il en soit, le Sommet québécois de l’Association canadienne des agences de voyages et des conseillers en voyages (ACTA) de cette année, organisé au Marriott de l’aéroport Montréal-Trudeau, a été un grand et un franc succès.
Crédit: www.blanchephotographe.com
Troisième d’une série de sommets qui se sont d’abord déroulés à Mississauga (en banlieue de Toronto) et à Richmond (C.-B.), le « Sommet de l’industrie du voyage du Québec 2025 de l’ACTA », de son vrai nom, a comblé toutes les attentes de ses organisateurs.
Réveil matinal
Dès 8 h 00 du matin hier, les premiers participants étaient attendus, que ce soit pour prendre part à une visite de l’aéroport à 9 h 00 ou pour assister à la session générale du matin, où Suzanne Acton-Gervais a abordé les priorités et tendances commerciales des agences et conseillers en voyages.
Un panel animé par Serge H. Malaison, directeur général de Voyages Centaure et président du c.a du Conseil régional de l’ACTA au Québec, a suivi pour élaborer des stratégies collaboratives visant à bâtir une entreprise de voyage prospère, notamment en compagnie de Lyne Côté (réseau Ensemble), Marylène Lupien (Travelsavers) et Véronique Capra (Voyages Bergeron-Passion Monde).
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Le Sommet a également été l’occasion pour Yves Beauchamp, président d’Aéroports de Montréal, de nous prévenir de ce que nous attend à Montréal-Trudeau (à lire demain), mais aussi de présenter Yacine Bimich, nouveau directeur aux membres pour le Québec, qui remplace Patrice Malacort, lequel assurait lui-même l’intérim depuis le départ de Manon Doucet en congé maladie. « Je quitte ce poste mais je demeure sur le c.a. du Conseil de l’ACTA au Québec », rappelle le principal intéressé, également PDG d’Aviajet.
À gauche, Yves Beauchamp; à droite, Yacine Bimich et Suzanne Acton-Gervais. Crédit: www.blanchephotographe.com
Des ateliers simultanés
Après un copieux lunch agrémenté de présentations, trois ateliers thématiques ont été offerts (simultanément, malheureusement pour ceux qui voulaient assister aux trois).
Le premier a porté sur les trésors cachés de certaines destinations, avec des présentations de Karine Roy-Camille, directrice adjointe pour les Amériques au Comité martiniquais du tourisme; Farida Henni et Jamel Bouzid, de l’Office national tunisien du tourisme, et Marion Certain, de Brand USA.
Un autre atelier traitait de l’utilisation des médias sociaux, du marketing direct et de l’IA pour générer des prospects et réservations, avec le consultant en marketing Web Frédéric Gonzalo (également animateur du Sommet).
Frédéric Gonzalo en plein atelier. Crédit: www.blanchephotographe.com
Le dernier atelier visait à donner des outils aux nouveaux conseillers pour maximiser leurs ventes, avec Carole Chartrand (Voyages Jean-Pierre), Colette Girard (TDC), Chantal Lalonde (CF Conseil et communication) et Gina Mallamo (TDC).
Un salon bien rempli d’exposants
En milieu d’après-midi, l’habituel salon de l’ACTA a réuni pas moins de 75 exposants – un record au Québec, souligne Suzanne Acton-Gervais. En voici un aperçu.
Crédit: Gary Lawrence
Partenaire de longue date de l’ACTA, Air Canada disposait de l’un des plus grands kiosques au salon des exposants. Elisabeth Ohayon, chef de service commerciale régionale du transporteur, voulait surtout faire connaître son nouveau programme de primes pour agents Air Canada & Moi. Elle est ici accompagnée de ses collègues Nadira Asowe, ainsi que de Christine Dupuis et Jason Altieri, tous deux d’Aeroplan.
Crédit: Gary Lawrence
Non contente d’avoir coanimé un atelier sur les trésors cachés de l’île aux Fleurs, Karine Roy-Camille, directrice adjointe pour les Amériques au Comité martiniquais du tourisme, tenait également kiosque au salon. Elle pose ici en compagnie de sa collègue Mailys Bellassée, et rappelle que l’hiver prochain, son île sera reliée à la ville de Québec par deux transporteurs.
Crédit: Gary Lawrence
Ce n’est pas parce que les Québécois sont de fervents adeptes de plein air que Tourism Ireland présentait des photos de kayak de mer et de surf (eh oui, on chevauche aussi les rouleaux en Irlande, même l’hiver), mais bien parce que ce sont des activités irlandaises méconnues qu’on veut faire connaître en général. Lauren Lamonday a aussi confirmé que bien des Québécois appréciaient le tourisme de mémoire dans l’île Émeraude – et aussi l’ambiance de ses pubs, il va sans dire.
Crédit: Gary Lawrence
Bien sûr qu’il y a moins de Québécois qui mettent le cap pour Fort Myers, depuis que Trump joue les fiers à bras à la Maison-Blanche. Mais la vie continue pour d’autres touristes, qui continuent de fréquenter (parfois discrètement) la Floride, et Renée Wilson était là pour les accompagner.
Crédit: Gary Lawrence
Gustavo Moor gardait le fort de Vacances Sunwing et de Vacances WestJet Québec, avec son habituel sourire perpétuellement imprimé sur le visage. En ce premier jour d’octobre, l’occasion était belle de mettre en valeur le partenaire du mois de Sunwing, la chaîne Riu.
Crédit: Gary Lawrence
Il ne s’en est pas encore officiellement vanté, mais le transporteur mexicain AeroMexico fête ses 15 ans de présence au Québec, cette année. Une année marquée par une hausse d’intérêt des voyageurs québécois pour AeroMexico, puisqu’ils transitent plus souvent qu’avant par Mexico pour gagner l’Amérique latine, au lieu de risquer quelque souci en empruntant une plaque tournante états-unienne, confirme Neil Prasad, responsable du marché québécois pour AeroMexico.
Crédit: Gary Lawrence
Sheila Botton, ici accompagnée de son époux Oliver Massabuau, a rappelé à quel point Curaçao gagnait en popularité au Québec, depuis quelques années. L’hiver prochain, Air Canada reliera Montréal à Willemstad quatre fois par semaine pour aller admirer les façades néoflamandes colorées, profiter des eaux poissonneuses ou jouer au golf dans cette île des Antilles néerlandaises.
Crédit: Gary Lawrence
Tandis qu’un de ses collègues tenait kiosque pour Myrtle Beach, Sylvie Madore prenait fait et cause pour Antigua et Barbuda, petit archipel niché couru par ceux qui ont déjà tout vu des Caraïbes et qui sont en quête de différence. Pas de vols directs depuis le Québec mais via Toronto – ou, pour ceux qui ne craignent pas les embrouilles, par certaines villes états-uniennes, dont Miami. En août, Antigua et Barbuda a par ailleurs inauguré une représentation touristique dans la Ville Reine.
Crédit: Gary Lawrence
Maryanne « Lagertha » Dubé ne cachait ni hache, ni bouclier viking sous la table de son kiosque, mais plutôt bien des forfaits – 300, pour être plus précis – disponibles un peu partout dans le monde, gracieuseté du voyagiste barcelonais Exoticca, qui a fait salle comble à Brossard, deux jours plus tôt.
Crédit: Gary Lawrence
Depuis ses débuts au Québec au printemps dernier, le transporteur français French bee bourdonne ferme dans les intérêts de voyage des Québécois. Après un vol quotidien l’été dernier, il est retombé à quatre vols et remontera à cinq, durant le temps des Fêtes. Ayla Kalpakjian, la BDM du transporteur au Québec, a répondu aux questions de bien des conseillers.
Crédit: Gary Lawrence
Prête pour l’aventure dans le Grand Nord, Erica Barbour, directrice du développement des affaires de Groupe Ponant pour l’Est du Canada, a confirmé qu’un navire de Ponant reviendrait naviguer sur le Saint-Laurent en 2027, mais cette fois-ci pour une croisière en boucle de Montréal à Montréal. Elle a aussi rappelé que le Groupe Ponant avait connu une progression de 47 % au Canada en un an – dont la moitié provenait du Québec. Ah oui : Erica Barbour représente aussi les croisières Paul Gauguin, désormais membres du groupe français, et commence à recevoir des demandes pour Ponant Yachting, dernière nouveauté.
Pour plus détails sur les visées et défis d’ACTA, consultez notre couverture du Sommet de l’ACTA de l’Est du Canada.
