Match parfait entre Transat et les conseillers en voyages

En deux jours, près d’un millier de pros se sont réunis à Québec et Montréal pour échanger, réseauter, célébrer et s’amuser lors de la soirée de présentation de la saison d’hiver de Transat.


« J’espère que vous avez compris qu’on aura bientôt des vols sur Rio de Janeiro! », lance Marjorie Larose, cheffe des ventes de Transat, à la foule – ce n’est pas peu dire – rassemblée devant elle, tandis que la petite troupe de danseurs brésiliens s’active sur la scène.

 

Ça se passait hier soir à Montréal, alors que Transat renouait avec sa traditionnelle soirée annuelle de l’Académie Transat, après deux années d’absence. « L’an dernier et celui d’avant, nous avons organisé le camp des recrues, mais cette année, on s’est dit qu’il était temps qu’on revienne à la rencontre des conseillers », indique Julie Sareault, directrice commerciale de Transat.

Le moins qu’on puisse dire, c’est que les conseillers s’étaient ennuyé : après en avoir attiré 400 la veille à Québec, la soirée d’hier a mobilisé près de 600 autres conseillers, malgré la grève de la Société de Transports de Montréal. « Je trouve ça d’autant plus significatif et admirable, et je les salue et les remercie pour leur loyauté », de lancer Julie Sareault.

 

De la foire à la télé

Comme c’était le cas la veille à Québec, les conseillers ont d’abord pris part à une mini-foire commerciale pour échanger et réseauter avec la brochette de fournisseurs présents sur place.

 

Parmi ceux-ci on comptait plusieurs chaînes hôtelières (Iberostar, Melia, Bahia Principe, Hyatt, Couples…) ainsi que des destinations (les îles de Guadeloupe, la Martinique, Cuba, la RepDom et la Jamaïque).

Ensuite, les conseillers sont passés à table et, une fois repus, ils ont eu droit à une présentation hors de l’ordinaire, sous forme de « jeu télévisé », afin de rendre la soirée plus interactive. « On avait envie d’offrir aux conseillers autre chose que des gens qui parlent sur scène », explique Julie Sareault.

 

Pour ce faire, l’équipe de Transat a eu l’idée de reprendre le concept du « défi de compatibilité » de l’ancienne émission Coup de foudre, diffusée à TQS dans les années 80-90. Mais au lieu de trouver le match parfait entre deux personnes, on a transposé le tout dans le domaine du voyage, plus particulièrement celui de l’hébergement.

 

« Nous avons donc sélectionné six hôteliers qui ont eu pour mission de séduire autant de clients en fonction de leurs intérêts, pour en arriver ultimement à un match parfait », explique Julie Sareault.

La soirée a aussi donné lieu à un Kahoot (« n’oubliez pas que vous êtes en compétition avec les conseillers de Québec! », a lancé Marjorie Larose au début de l’événement), à des surprises et à des remises de prix.

 

L’amour des longs séjours

Au cours de l’événement, l’équipe de Transat a souligné l’intérêt croissant des voyageurs pour les collections grand luxe et grand luxe signature, mais elle a aussi mis de l’avant l’engouement croissant pour les longs séjours.

« C’est pour ça qu’on a lancé une collection qui regroupe spécifiquement ce type de produit : on a réalisé qu’il y avait eu un shift de clientèle à ce niveau, autant pour le sud que pour l’Europe », explique Julie Sareault.

 

À cet égard, la Costa del Sol marche toujours aussi bien, et l’Algarve est de plus en plus en demande. Avec les nombreux snowbirds qui boudent les États-Unis, une destination par ailleurs peu offerte par Transat (uniquement à Orlando et Fort Lauderdale, qui continuent néanmoins d’attirer leur lot de Québécois), le voyagiste semble faire le plein auprès d’une partie de cette clientèle de mécontents qui séjournait ailleurs (et avec des voyagistes et transporteurs concurrents) au pays de l’Oncle Donald.

Du reste, Transat offre aussi des longs séjours et des circuits dans le sud, du Mexique (de Tulum à Mérida, par exemple) jusqu’au Costa Rica.

 

Nouvelles dessertes et annualisations

La soirée a également permis au voyagiste de mettre de l’avant les nouvelles dessertes d’Air Transat, comme la Martinique et les îles de Guadeloupe depuis Québec, ou encore Agadir l’été prochain; celles qui seront devancées en saison, comme Bordeaux et Valence; ainsi que les destinations qui seront annualisées, comme Carthagène, dont le vol sera au surplus poursuivi jusqu’à Medellin.

 

Dans sa boule de cristal, Julie Sareault voit aussi que les destinations ensoleillées les plus prisées seront essentiellement les mêmes, l’hiver prochain. « Mais depuis fin août-début septembre, je remarque un intérêt accru pour Cuba, relève la directrice commerciale. Récemment, on a organisé quelques do-it yourself fams, et ça semble avoir redonné confiance aux conseillers. »

Un premier vol d’Air Transat depuis l’ouragan Melissa est d’ailleurs parti de Montréal hier, assure Michel Bernal, directeur du Bureau du tourisme de Cuba à Montréal.

Sinon, la République dominicaine forme encore et toujours le premier vendeur du voyagiste, en terme de volume, et le Mexique demeure toujours aussi prisé. « Quant à ceux qui veulent sortir un peu du traditionnel, ils optent souvent pour le Costa Rica ou Lima », poursuit Julie Sareault.

 

Des nouvelles de la Jamaïque

Enfin, alors qu’elle s’apprêtait à passer d’un vol par semaine à deux, puis à trois vols hebdomadaires entre Montréal et Montego Bay, Transat a elle aussi subi les conséquences du passage de l’ouragan Melissa, en Jamaïque.

« On commence à recevoir des rapports, et on croit que certains hôtels vont peut-être devoir rester fermés plus longtemps que prévu, indique Julie Sareault. Mais on a confiance que le pays va se relever… »

 

« Il faut aussi garder à l’esprit que plusieurs hôtels accueille présentement des gens venus prêter main forte au pays pour le remettre sur pied, ajoute Émilie Giguère, BDM de la Jamaïque au Québec. Mais la date qu’il faut garder en tête pour un retour à la normale, c’est le 15 décembre. »

La tournée de présentation de Transat se poursuit cette semaine en direction du Nouveau-Brunswick, puis elle mettra le cap pour l’Ontario.