La République dominicaine, paradis pour golfeurs

La République dominicaine est, comme on le sait, très populaire auprès des Québécois pour ses magnifiques plages et ses hôtels tout-inclus. Depuis quelques années, un effort particulier a été entrepris pour attirer une autre catégorie de touristes: les golfeurs.


Et les Dominicains n’ont pas lésiné. La région de Punta Cana a été particulièrement active à cet égard. On y retrouve ­depuis l’an 2000 plusieurs parcours de qualité ­impressionnante devenus des choix ­incontournables pour les amateurs de la petite balle blanche.

Toute une étoile

Un des très beaux terrains de l’île est le Iberostate Bavaro. Faites-vous plaisir en prenant vos vacances de golf au Playa ­Bávaro en République dominicaine. Peter Dye a aménagé en 2009 ce parcours unique pour en faire un terrain impressionnant. Le Club dispose en plus d’un site d’entraînement de 350 000 pieds carrés.

À une vingtaine de minutes de ­l’aéroport de Punta Cana, le parcours de 18 trous est entouré d’une végétation luxuriante avec de merveilleuses vues ­panoramiques. La brise du large ­rafraîchissante est idéale pour jouer par les journées un peu trop chaudes. Mais ­attention aux coups de vent!

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Photo de Claude Bédard

Ce parcours de championnat offre des particularités de jeu mémorables. Les 105 fosses de sable blanc entourées de lacs et ruisseaux parcourant le terrain offrent aux joueurs une expérience inoubliable.

On ne peut passer sous silence la caractéristique originale du vert numéro huit tracé en forme d’étoile et représentant la fameuse signature graphique du site de villégiature de l’Iberostar Grand Hotel Bávaro cinq étoiles.

Une expérience hors de l’ordinaire

Construit en 2010 par Tom Fazio, le ­Corales est considéré comme un des beaux golfs du monde avec ses six trous longeant des falaises impressionnantes se jetant dans l’océan plutôt agité à cet ­endroit.

C’est une épreuve intimidante même pour un golfeur expérimenté, surtout ­lorsqu’on aborde les trois derniers trous nommés The Devil’s Elbow. Ce «coude du diable» vous oblige dès le tertre de départ à un dramatique carry over au-dessus de l’immense pointe de la baie de Corales.

Les professionnels du Web Tour de la PGA auront l’occasion de s’y frotter au cours du prochain tournoi cette année.

Comme c’est souvent le cas en République dominicaine, le caddie est obligatoire pour chaque joueur. Et le coût d’une partie de golf n’est pas tout à fait donné.

Le Pebble beach Dominicain

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Photo de Claude Bédard

Le Cana Golf Club est un terrain de 27 trous mis en service en 2012 et ­comprenant trois parcours de neuf trous: Tortuga, Hacienda et Arrecife. En tout, 14 trous sont situés au bord de la mer turquoise­­ des Caraïbes.

De nombreux golfeurs le comparent au Pebble Beach, le célèbre club californien, et le mettent en haut de la liste des ­parcours de l’île.

Dessiné par l’architecte de renom Pete Dye, le Cana est plus traître qu’il n’y ­paraît de prime abord. D’ailleurs, Dye ­disait lui-même que «la véritable ­supercherie de l’architecture des terrains de golf est de leurrer le golfeur avec un faux sentiment de sécurité». On en a ici la preuve…

Ce terrain est un des premiers à utiliser le gazon de type paspalum, une réponse écologique à ceux qui accusent les ­promoteurs d’utiliser les réserves d’eau douce à profusion sans égard pour la ­nature environnante. Ce gazon nécessite en effet beaucoup moins d’eau et résiste au sel marin lors de fortes tempêtes.

The Lakes porte bien son nom

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Photo de Claude Bédard

Situé sur la côte est, le parcours The Lakes (anciennement connu sous le nom Barcelo Bavaro) est le plus ancien de Punta Cana. Dans une luxuriante forêt de ­mangroves avec 25 lacs, et protégé par 122 fosses de sable, le terrain a été ­redessiné en 2010 par Pete Dye.

Avec 6655 verges, ce 18 trous de ­championnat est aujourd’hui l’un des ­terrains les plus populaires de la zone de Punta Cana.

Très bien entretenu, c’est un magnifique parcours. Mais il est relativement technique. Les principaux obstacles visibles sont les étangs, avec leurs flamants roses, qui s’avèrent un bon défi pour les joueurs.

À cause de sa situation géographique, le vent est aussi un facteur non négligeable. Il faut donc prévoir une bonne provision de balles… Les droits de jeu sont plutôt chers si vous n’avez pas le forfait inclus avec votre hôtel.

Après ce séjour, où nous avons testé avec plus ou moins de succès ces quelques parcours au degré de difficulté parfois élevé, nous sommes tentés de citer les propos du regretté golfeur professionnel Dave Marr: «Les architectes de golf ne savent pas jouer au golf et veulent s’assurer que personne ne le pourra…»

Vous aimez les fosses de sables?

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Photo de Claude Bédard

Le club de golf Guavaberry, situé à Juan Dollio, au sud-est de Santo Domingo, représente­­ tout un défi avec ses immenses waste bunkers, ses fosses de sable ­profondes et ses formations de corail­­ à demi enfouies dans les allées.

Créé en 2002 par le célèbre Gary Player, le parcours est séduisant avec ses allées sinueuses, bordées d’un décor tropical. Avec ses nombreux obstacles bien cachés, c’est un terrain qui ne s’apprivoise pas ­facilement.

Les 13e, 15e et 18e trous peuvent ruiner une partie bien entamée. Cascades, étangs et longs verts ondulés vous feront payer très cher une trop grande ­confiance en votre talent de golfeur.

Et compte tenu de la longueur du terrain (il fait près de 7200 verges), les gros ­cogneurs sont les bienvenus.

Situé à une bonne distance des ­complexes hôteliers, c’est un parcours, avec caddies obligatoires, qui représente un excellent défi. Le club-house avec piscine est immense, mais il y a si peu de joueurs sur le terrain qu’on peut se demander pourquoi on a fait si gigantesque. Problème de gestion sans doute.

(Source:journaldemontreal)