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7 mai 2020 – Air Journal rapportait hier que l’Association du transport aérien international (IATA) est en faveur du port de « couvre-visage » pour les passagers et du port du masque pour les membres d’équipage afin de lutter contre la pandémie de Covid-19, mais « n’appuie pas » l’imposition d’une mesure de distanciation sociale qui obligerait les compagnies aériennes à garder inoccupé le siège central. L’association avait déjà indiqué que cela ne permettrait pas aux compagnies aériennes d’être rentables malheureusement, mais aujourd’hui elle avance de nouveaux arguments.
Selon l’IATA, le port du masque est éléments un élément « critique » d’une approche à plusieurs niveaux de la biosécurité, à mettre en œuvre temporairement lorsque les
gens recommenceront à voyager par avion. « Les preuves » indiquent que le risque de contamination à bord des aéronefs est faible ; le port du couvre-visage ou du masque par les passagers et l’équipage à bord des avions « réduira davantage le risque déjà faible », tout en évitant les « augmentations dramatiques des coûts » du transport aérien qui résulteraient de mesures de distanciation en vol.
En plus du couvre-visage, l’IATA propose d’autres mesures temporaires de biosécurité :
• Prise de température des passagers, des employés de l’aéroport et des voyageurs.
• Procédures d’embarquement et de débarquement qui réduisent les contacts entre les passagers et avec les membres d’équipage.
• Limitation des déplacements dans la cabine durant le vol.
• Nettoyage de la cabine plus fréquent et plus en profondeur.
• Simplification des procédures de service à bord, de façon à réduire les déplacements des membres d’équipage et les interactions avec les passagers.
Lorsqu’il y aura « des méthodes éprouvées et disponibles à grande échelle », le dépistage de la COVID-19 ou l’utilisation du passeport immunitaire « pourraient faire partie des mesures temporaires de biosécurité ».