En avril 1946, Air France accueillait à bord de ses appareils, ses onze premières hôtesses de l’air. Grâce à elles, la Compagnie s’est forgée au fil des années une réputation d’excellence et fait voler ses avions à travers le monde dans les plus hauts standards de qualité et de sécurité.
Sur les 13 500 hôtesses et stewards que compte la Compagnie, elles sont aujourd’hui plus de 8 800 femmes à exercer le métier d’hôtesse de l’air. Elles représentent la Compagnie à travers le monde et accompagnent les clients durant tout le voyage offrant un savoir-faire unique, celui de l’art de voyager “à la française”. Service d’excellence aux clients, accueil personnalisé, uniformes “haute couture”, … Retour sur les moments forts du métier d’hôtesse de l’air.
L’hôtesse, la “maîtresse de maison”
1938, le nom de steward apparaît chez Air France. Avec des vols plus longs, comme le Paris-New York qui pouvait durer jusqu’à 23h45, la Compagnie renforce alors son personnel en embauchant ses premières hôtesses de l’air. A chacun son rôle. Aux stewards la préparation des repas au galley et le service, aux hôtesses la mission d’accueillir et de veiller au parfait bien-être des passagers. Le métier est à inventer. Chaque hôtesse improvise son accueil, sans micro ni discours formel.
L’élégance aérienne
Les hôtesses de l’air effectuent leurs premiers vols dans des uniformes d’allure “militaire”. La maison de couture Georgette Rénal crée le premier uniforme des hôtesses en 1946. Il prévoit une garde-robe de vêtements basiques : tailleur, robe pour l’été et manteau. Le style est revu par Georgette de Trèze, cinq ans plus tard, avec un modèle plus féminin. Années 60, l’ère des jets… Air France confie sa nouvelle “collection” à la prestigieuse maison Christian Dior. Puis Balenciaga, Jean Patou, Nina Ricci, Carven ou encore Christian Lacroix, depuis 2005. Les plus grands couturiers dessinent des uniformes “haute couture” qui soulignent l’importance de la profession dans la relation commerciale.
PNC, un métier qui se professionnalise
Il faut attendre 1955 pour qu’hôtesses et stewards soient officiellement baptisés personnel navigant commercial – PNC. Une reconnaissance pour un métier qui se structure. Avec l’arrivée des jets puis des gros porteurs, le service est repensé. Le travail en équipe se généralise, chacun se voit confier une zone de l’appareil avec des missions et des savoir-faire qui s’affinent. Des formations de sécurité et de sauvetage leur permettent de maintenir un haut niveau de compétences et de connaissance des procédures de sécurité. Entraînements en simulateurs, mises en situation d’urgence, gestes de premiers secours, exercices en commun avec les pilotes sont autant de pratiques auxquelles les personnels navigants commerciaux doivent régulièrement se soumettre.
(Source: Air France)