23 décembre 2021 – Le Premier ministre Justin Trudeau a déclaré qu’il ne prévoyait pas devoir fermer la frontière canadienne à cause du variant omicron.

Vendredi, lors de la réunion d’information COVID-19 du gouvernement fédéral, à la suite d’une discussion sur l’augmentation du nombre de cas d’omicron et le nombre de cas delta toujours élevé, un journaliste a demandé à Trudeau : « pourquoi ne pas fermer complètement la frontière ? »

Trudeau a noté que les Canadiens ont le droit constitutionnel de rentrer au pays, quoi qu’il arrive. « Nous ne pouvons fermer la frontière à aucun Canadien », a-t-il déclaré. « Ils sont toujours autorisés à rentrer à la maison. »

Et en ce qui concerne omicron, le facteur clé derrière l’augmentation du nombre de cas est la transmission communautaire et la préoccupation actuelle n’est donc pas les voyageurs a expliqué hier Trudeau lors du point presse.  Il a indiqué que le gouvernement souhaitait mettre les ressources au bon endroit et donc la priorité est de se concentrer sur les problèmes de transmissions communautaires.

En ce qui concerne les nouvelles restrictions de voyage, « nous sommes toujours ouverts à toute option pour mieux assurer la sécurité du Canada », a-t-il déclaré.

Mais il a noté que la transmission communautaire est la menace bien plus grande avec la variante hautement contagieuse de l’omicron.

De plus, l’omicron est déjà bien implanté au Canada, comme dans la plupart des pays du monde.

« Nous savons que les arrivées à la frontière représentent un pourcentage extrêmement faible des cas de COVID-19 », a déclaré Trudeau.

« Donc, nous voulons nous concentrer sur la réduction de la taille des rassemblements à Noël et pendant les vacances. »

Il a ajouté : « La fermeture de la frontière à ce stade ne serait pas bénéfique. »

Plus tard au cours de la séance d’information, le ministre de la Santé, Jean-Yves Duclos, a réitéré que le Canada a certaines des mesures frontalières les plus strictes au monde.

L’avis aux voyageurs du gouvernement fédéral (niveau 3) est entré en vigueur le 15 décembre pendant au moins quatre semaines, au grand choc et à l’incrédulité de l’industrie du voyage. Il existe une longue liste d’exigences en matière de tests pour les voyageurs, et tous les passagers doivent être entièrement vaccinés. Pendant ce temps, le gouvernement a assoupli les restrictions de voyage contre ses 10 pays sous surveillance omicron.

Lors de la séance d’information d’hier également, Trudeau et la vice-première ministre Chrystia Freeland ont annoncé que le gouvernement fédéral étendrait l’admissibilité à deux de ses programmes d’aide financière COVID-19.

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Source: Kathryn Folliott