C’est à cette épineuse question que le livre “The Survivors Clubs” (“Les clubs des survivants”) a tenté de répondre. Le but de cet essai de plus de 400 pages : offrir une méthode pragmatique pour apprendre à survivre aux situations les plus dangereuses telles qu’une attaque de lions ou… un crash d’avion.
LES MYTHES
Ben Sherwood, journaliste au LA Times, auteur du best-seller “L’homme qui mangea un 747” et producteur de “Good morning America” sur la chaîne ABC, revient sur quelques idées reçues sur le sujet.
- La première : personne ne peut survivre à un crash. FAUX. La NTSB (National Transportation Safety Bord) a établi en 1983 que 76,6% des passagers survivaient à ce type d’événement.
- Deuxième idée reçue : lorsqu’un avion commence à s’écraser, tout le monde panique, hurle et devient hystérique. C’est faux. Les gens restent, pour la plupart, totalement figés, sans bouger, dans l’attente d’une instruction.
- Enfin, dernière idée reçue, mais non des moindres : on ne peut rien faire pour se sortir d’affaire, le sort de tout l’avion est scellé. C’est faux. Là, encore le journaliste argumente à coup de statistique : 30% des morts auraient pu être évitées si une “vraie prévention” avait été faite.
LES BONNES PRATIQUES QUI PEUVENT NOUS SAUVER
- Ben Sherwoord explique que lors de crashs importants comme celui d’Oklahoma City, des experts britanniques ont établi une liste de constatations à partir d’entretiens avec des survivants.
- L’idéal est d’être installé à moins de 5 rangées des issues de secours, c’est là que vos chances de survie sont les plus importantes.
- Les places centrales et “hublot” doivent être abandonnées au profit des places “couloirs” qui permettent d’accéder plus rapidement aux issues de secours.
- Soyez attentifs aux instructions diffusées au moment du départ.
85% DES ACCIDENTS ONT LIEU DANS LES PREMIÈRES ET DERNIÈRES MINUTES DU VOL
Soyez particulièrement vigilant pendant les 3 premières minutes du vol, et les 8 dernières. 85 % des accidents surviennent à ces moments clés. Le livre conseille donc d’attendre un peu avant de retirer ses chaussures, de s’endormir ou de mettre les écouteurs.
Enfin… Détentez-vous. Les chances que votre prochain vol s’écrase ne sont que d’une sur 60 millions. Il n’y a donc pas de raison d’être particulièrement plus anxieux que quand vous traversez la rue!
(Source: L’internaute)