C’est un boom dont l’ampleur dépasse les espérances du secteur. En Asie, le nombre de passagers de croisières a bondi de 24% en un an. Dans une étude, la Clia donne les chiffres clés pour mesurer ce succès.
La croisière met le cap sur l’Asie. Et elle aurait tort de ne pas le faire. Le marché se développe à un rythme effréné avec une augmentation de 24% du nombre de passagers entre 2014 et 2015, pour atteindre un total de 2,08 millions de croisiéristes, selon l’étude de Clia, dévoilée le 31 août sur les tendances des croisières pour le continent asiatique en 2016.
LE MARCHÉ GROSSIT VITE
“Bien que nous nous attendions à connaître une croissance record dans l’industrie de la croisière en Asie, nous sommes étonnés de la vitesse à laquelle la région est en train de devenir l’une des destinations de croisières et l’un des marchés sources de la croisière les plus importants dans le monde“, a déclaré Cindy D’Aoust, présidente de la Clia.
Parmi les tendances identifiées par l’étude, un premier constat factuel : il y a toujours plus de croisières proposées en Asie, soit 1 560 départs prévus en 2016, ce qui représente une augmentation de 43% par rapport à l’année dernière, et toujours plus de navires avec 60 bateaux en activité (contre 43 en 2013, et 52 en 2015). Les capacités elles aussi sont en forte hausse, les navires de la région pouvant accueillir 3,2 millions de passagers en 2016, soit une progression de 54%.
DE JEUNES PASSAGERS CHINOIS
Côté destinations, les croisières dans la région comprennent plus de 204 destinations dans 17 pays. Le Japon reste le principal pays de destination de croisières avec 1 526 escales en 2016, suivi par la Chine (850), la Corée du Sud (745), le Vietnam (466), la Malaisie (422) et Singapour (391).
Dans le détail, les passagers asiatiques sont majoritairement chinois – en 2015, 986 000 passagers étaient originaires de Chine, ce qui représente près de la moitié du volume en Asie – et n’ont pas encore soufflé leurs 40 bougies. C’est en effet un trait distinctif du marché chinois : environ 42% des voyageurs ont moins de 40 ans. Un espoir, voire un modèle à suivre de près pour les marchés occidentaux qui peinent à séduire une clientèle jeune.
(Source: l’Echo Touristique)