Des voyages aux États-Unis encore plus compliqués

La dernière analyse sur les voyages transfrontaliers pourrait encore faire baisser la demande chez les Canadiens.


Un nouveau rapport provenant d’une importante source d’information pourrait rendre les Canadiens encore plus méfiants à l’idée de voyager au sud de la frontière.

Selon un article du 25 mars paru dans The Globe and Mail, les voyages transfrontaliers deviennent ainsi de plus en plus problématiques.

Selon le quotidien torontois, des avocats spécialisés en immigration aux États-Unis conseillent aux étrangers travaillant ou étudiant aux États-Unis d’éviter les voyages internationaux, car le passage de la frontière états-unienne est devenu nettement plus imprévisible depuis l’entrée en fonction de Donald Trump, et que ces voyageurs risquent d’être détenus ou refusés à l’entrée.

Ces avertissements s’appliquent même à ceux qui possèdent des visas de travail et d’études valides. Les avocats soulignent également qu’il est légal pour les agents frontaliers états-uniens et canadiens de fouiller les appareils électroniques des voyageurs, ce qui pourrait entraîner des recherches sur leurs opinions politiques.

Cette nouvelle survient peu après la mise à jour par le Canada de son avis aux voyageurs pour les États-Unis. Le gouvernement canadien avertit ainsi ses ressortissants séjournant aux États-Unis pendant plus de 30 jours qu’ils doivent s’enregistrer comme l’exige la réglementation.

Selon les dernières données de la U.S. Customs and Border Protection, le nombre de Canadiens traversant la frontière terrestre vers les États-Unis en février 2025 était de 2 223 408, soit une baisse de près de 500 000 par rapport à février 2024 (2 696 512).