Le moment venu, l’Union européenne informera de la date précise du lancement de l’ETIAS plusieurs mois à l’avance.
Le système européen d’information et d’autorisation de voyage (ETIAS) accuse de nouveau des retards dans sa mise en oeuvre.
Une récente publication sur Europa.eu/etias, le site officiel de l’ETIAS, indique en effet que le système ne sera pas lancé avant la fin de l’année prochaine. « L’ETIAS commencera à fonctionner au cours du dernier trimestre de 2026, peut-on y lire. Aucune action n’est requise de la part des voyageurs pour le moment. L’Union européenne informera de la date précise du lancement de l’ETIAS plusieurs mois à l’avance. »
Des reports de longue date
Initialement annoncé en 2019 pour être normalement mis en oeuvre deux ans plus tard, l’ETIAS ne fait, depuis, qu’accumuler les retards.
Dans le meilleur des cas, au train où vont les choses, le nouveau système ne sera pas mis en place au moins six mois après l’entrée en vigueur du système d’entrée/sortie (EES) de l’UE.
L’EES ajoutera une couche supplémentaire de sécurité – et des scanneurs – pour les voyageurs non européens entrant dans l’espace Schengen (Autriche, Belgique, Bulgarie, Croatie, Tchéquie, Danemark, Estonie, Finlande, France, Allemagne, Grèce, Hongrie, Islande, Italie, Lettonie, Liechtenstein, Lituanie, Luxembourg, Malte, Pays-Bas, Norvège, Pologne, Portugal, Roumanie, Slovaquie, Slovénie, Espagne, Suède et Suisse).
Une autorisation obligatoire
Par ailleurs, l’ETIAS exigera des voyageurs éligibles provenant d’environ 60 pays exemptés de visa, dont le Canada, qu’ils demandent une autorisation d’entrée avant leur voyage et qu’ils s’acquittent de frais de 7 euros. Cette autorisation sera valable pour une durée de 3 ans.
L’EES constitue l’infrastructure de base du nouveau système, tandis que l’ETIAS en est l’interface. Et tant que l’EES ne sera pas opérationnel, l’ETIAS restera en attente.