De plus en plus présent dans la Belle Province, le voyagiste compte bien s’y implanter davantage. Et pour ce faire, il a besoin des agents de voyages.
Hier soir, au Club Dix30 de Brossard, Exoticca a rassemblé 230 conseillers en voyages venus de Montréal, de la Rive-Sud d’un peu partout au Québec, pour prendre part à un mini-salon et assister à un souper-présentation aux allures de soirée de gala.
Animée par Maryanne Dubé, directrice des ventes et du développement des affaires d’Exoticca au Québec, la soirée a donné lieu à des interventions de certains des partenaires-commanditaires présents (TAP Air Portugal, les offices de tourisme du Costa Rica, du Pérou et d’Australie, Air Transat, Qatar Airways, SATA…) et de deux membres de l’état-major du voyagiste espagnol.

Maryanne Dubé :: Crédit: Gary Lawrence
Diana Winters, vice-présidente des ventes d’Exoticca au Canada, a d’abord salué la percée du voyagiste au Québec. « Ce marché est l’un de nos meilleurs, la croissance y est incroyable, et c’est surtout à Maryanne qu’on le doit », a-t-elle dit avant de s’excuser de ne pas pouvoir s’exprimer en français et de publier un message écrit à l’attention de tous les conseillers présents.

Crédit: Gary Lawrence
« Vous êtes incontestablement les meilleurs au Canada, mais ne le dites pas à l’Ontario, ils seraient jaloux », de badiner Diana Winters, avant de rappeler son engagement indéfectible envers la communauté des conseillers. « Ensemble, un grand avenir nous attend, votre contribution est extraordinaire après moins de deux ans d’activité sur le territoire québécois, et Exoticca continuera de vous soutenir dans son développement en français », a-t-elle ajouté.

Diana Winters :: Crédit: Gary Lawrence
Un voyagiste en plein essor
De façon générale, Exoticca a le vent dans les voiles : 100 000 passagers en 2024 – dont 25 000 du Canada, avec une croissance de 75 % en 2024-2025 –, une croissance globale de 150 % des ventes via le réseau des agences…
Fondé en 2015 à Barcelone, présent dans 11 pays et au Canada depuis 2019, mais surtout actif ici depuis 2022 en raison de la pandémie, Exoticca s’est surtout fait connaître au Québec depuis 2024, avec l’arrivée de Maryanne Dubé au développement des affaires pour la province.
Maryanne « Lagertha » Dubé
« Diane me compare parfois à une Viking : je vais de village en village et je brûle tout sur mon passage! », a blagué métaphoriquement Maryanne Dubé, hier soir, tout en montrant une image de Lagertha, guerrière viking et première épouse du célèbre conquérant Ragnar Lodbrok, dont on a pu voir les exploits dans la série Vikings.

Crédit: Gary Lawrence
S’en est suivie une présentation de Juanjo Duran, directeur principal des produits et du marketing d’Exoticca, venu spécialement de Barcelone pour l’occasion. « J’ai visité 87 pays durant ma carrière, et je peux vous dire une chose : en voyage, le plus important n’est pas ce qu’on va voir, mais ce qu’on va vivre », a-t-il dit, avant de faire l’éloge des conseillers en voyages et de souligner leur importance dans le plan d’affaires de l’entreprise.

Juanjo Duran :: Crédit: Gary Lawrence
De grandes ambitions au pays
Lors de son passage la semaine dernière à Toronto, le PDG d’Exoticca, Pere Valles, a aussi affirmé que le voyagiste souhaitait devenir le numéro un sur le marché canadien. « Notre mission au Canada est de devenir le leader, non seulement en termes de notoriété, mais aussi de ventes », a-t-il dit.
De nombreux Canadiens connaissent désormais l’entreprise grâce à ses dynamiques publicités télévisées, qui invitent le voyageur à « devenir le réalisateur de sa propre vie », depuis 2023. Une nouvelle campagne télévisée est en préparation pour 2026, avec le même acteur en vedette.
Pere Valles est fier de ce qu’Exoticca, entreprise âgée de 10 ans et dont le siège est à Barcelone, a construit au Canada en seulement six ans, portée par le bouche-à-oreille, les avis en ligne, le travail acharné des équipes des ventes et bien sûr, les conseillers en voyages.
Pour les rejoindre davantage, le voyagiste mettra d’ailleurs en ligne un site Web en français. Un plateforme pour les réservations de groupe sera également lancée d’ici décembre.
Les conseillers avant la techno
Une entreprise tournée vers la technologie comme Exoticca aurait pu choisir de s’adresser directement aux consommateurs, et personne dans l’industrie n’aurait été surpris. Et peut-être qu’il y a 20 ans, le modèle B2C aurait été la voie à suivre.
Mais Exoticca a choisi d’embrasser les conseillers en voyages, et l’entreprise en récolte aujourd’hui les fruits. « Nous avons appris que le rôle du conseiller en voyages est crucial, a déclaré Pere Valles. C’est la touche humaine. Nous avons la technologie, mais nous ne venons pas du secteur du voyage. Les agents de voyages sont super importants. Nous croyons qu’ils apportent énormément de valeur et qu’ils représentent un maillon essentiel de la chaîne de valeur. »

Crédit: Gary Lawrence
Un voyagiste apprécié des conseillers
Plusieurs raisons expliquent l’attrait des conseillers en voyages pour Exoticca.
- Les commissions. De 10 à 16 % sur tout – terrestre, aérien et taxes – selon le produit, avec 60 % de la réservation payée dès la réservation. « Et même si le client annule, la commission ne sera pas récupérée : l’agent de voyages a fait son travail, il a droit à sa commission », indique Maryanne Dubé.
- La technologie. « Nous avons une excellente plateforme, propulsée par la technologie la plus performante qui soit, poursuit Maryanne Dubé. Les agents peuvent obtenir des devis instantanément, et nous avons une équipe de soutien attitrée facilement joignable 24/7 partout dans le monde. »
- Le produit. « La valeur que nous offrons en matière de prix est phénoménale et inégalée, assure Maryanne Dubé. Nos forfaits vacances sont extraordinaires, nous avons des guides locaux et des départs garantis à partir de deux passagers. »
Le voyagiste offre ainsi plus de 300 itinéraires – dont 11 circuits en français – dans 70 pays. Les séjours, qui combinent vols et portion terrestre, durent généralement de 1 à 3 semaines, et les voyageurs ont le choix entre des prestations accompagnées, semi-accompagnées, en liberté ou privées.
Les vols, transferts, hébergements, petits-déjeuners et certaines activités sont toujours inclus, l’agent n’a plus qu’à personnaliser les vols (escales, classe, etc.), les catégories d’hôtels, les activités et les temps libres.

Crédit: Gary Lawrence
Un intérêt croissant auprès des agents
Selon les statistiques compilées par Exoticca, plus de 70 000 conseillers en voyages aux États-Unis et au Canada se sont inscrits proactivement pour vendre les produits du voyagiste. Et ça continue.
« Je suis fier de la relation que Maryanne a construite avec vous, de conclure Juanjo Duran en s’adressant aux conseillers hier soir à Brossard. Nous sommes faits pour travailler ensemble : nous créons les voyages, et c’est vous qui poussez les gens à voyager. »
Pour en savoir plus sur Exoticca, consultez le compte-rendu de notre rencontre avec Maryanne Dubé, publiée au printemps dernier.
Pour d’autres infos, consultez le portail qu’Exoticca consacre aux agents de voyages.