La grève de 24 heures a commencé à minuit dans la nuit de dimanche à lundi, et la plupart des vols des aéroports visés ont été annulés.

Une grève d’un jour menée par les travailleurs de 13 aéroports allemands, y compris les plaques tournantes de Francfort et de Munich, ainsi que toutes les autres grandes destinations du pays, a entraîné l’annulation de la plupart des vols ce lundi.

Le débrayage de 24 heures, qui a débuté à minuit dans la nuit de dimanche à lundi, concerne les employés du secteur public dans les aéroports ainsi que le personnel au sol et de sécurité.

À l’aéroport de Francfort, 1 054 des 1 116 vols prévus pour la journée ont été annulés, selon l’agence de presse allemande dpa, citant la gestion du trafic aéroportuaire.

Tous les départs et arrivées réguliers de l’aéroport de Berlin ont aussi été annulés, tandis que l’aéroport de Hambourg a déclaré qu’aucun départ ne serait possible. L’aéroport de Cologne/Bonn a indiqué qu’aucun service passager régulier n’était assuré, et celui de Munich a conseillé aux voyageurs de s’attendre à un « programme de vols considérablement réduit. »

Des aéroports régionaux aussi touchés

La grève du syndicat des services ver.di a également touché les aéroports de Brême, Hanovre, Düsseldorf, Dortmund, Leipzig/Halle et Stuttgart. Dans les plus petits aéroports de Weeze et Karlsruhe/Baden-Baden, seuls les agents de sécurité étaient appelés à faire grève.

L’association des aéroports allemands (ADV) estime que plus de 3 500 vols au total seront annulés et environ 560 000 passagers affectés.

Le syndicat a annoncé la grève vendredi dernier. Toutefois, à l’aéroport de Hambourg, il a ajouté un débrayage de dernière minute, hier, en complément de la grève de lundi, affirmant qu’il devait s’assurer de l’efficacité de la mesure.

Une grève d’avertissement

Cette « grève d’avertissement », une tactique courante dans les négociations salariales allemandes, concerne deux conflits salariaux distincts : les négociations pour un nouveau contrat de rémunération et de conditions de travail des agents de sécurité aéroportuaire, ainsi qu’un conflit plus large sur les salaires des employés des gouvernements fédéral et municipaux.

Ce dernier a déjà conduit à des grèves dans les aéroports de Cologne/Bonn, Düsseldorf, Hambourg et Munich. Les négociations salariales dans ce conflit doivent reprendre vendredi, tandis que la prochaine série de discussions pour les travailleurs de la sécurité aéroportuaire est prévue pour le 26 mars.