19 janvier 2024 – Certains Canadiens en partance pour l’Inde, l’automne dernier, auraient eu avantage à bénéficier d’une couverture d’assurance appropriée, estime une experte en la matière.

Par Cindy Sosroutomo

Il n’y a pas qu’une pandémie qui puisse mettre fin instantanément à un voyage. Parfois, d’autres événements imprévus – comme les relations diplomatiques entre deux pays – peuvent également compromettre les projets des voyageurs. On en a eu un bel exemple, l’automne dernier, avec la crise des visas pour l’Inde, qui laissé en plan des milliers de voyageurs canadiens.

Mais est-ce qu’une assurance voyage aurait pu aider à minimiser les conséquences pour tous ces ressortissants qui ont fini par annuler leurs projets de voyage en raison de ce différend diplomatique?

« L’assurance voyage est destinée à couvrir les événements imprévus, explique Jennifer Waver, vice-présidente adjointe, responsable de la distribution des voyages chez Manuvie. Lorsque des changements aux exigences d’entrée surviennent, ils deviennent des “événements connus”, ce qui peut déclencher une exclusion pour certains risques couverts identifiés dans une police, comme la non-délivrance de visas de voyage ».

« Mais certaines polices d’assurance voyage – dont les nôtres – fournissent une couverture en cas d’annulation de voyage et d’interruption si un assuré ne peut pas obtenir de visa pour une raison indépendante de sa volonté, poursuite Mme Waver. En général, si la police est souscrite avant que l’événement se produise, l’assuré sera couvert. La couverture peut inclure le remboursement de tous les coûts non remboursables si l’assuré doit annuler son voyage en raison de l’absence des exigences d’entrée appropriées ».

Pour parer à toute éventualité, les voyageurs devraient donc se prévaloir d’une bonne couverture d’assurance dès lors qu’un visa est requis pour entrer sur le territoire d’un pays étranger, et ce dès la réservation, croit Jennifer Waver.

« Réaliser la valeur de l’assurance-voyage est quelque chose que nous soulignons constamment avec les conseillers en voyages : il leur faut comprendre les risques qui peuvent compromettre un séjour, même des mois avant leur commencement, et de vendre le bon plan qui protégera les individus si l’inattendu se produit ».