L’ASTA s’attaque aux frais abusifs dans l’industrie du voyage

Selon cette association, c’est frais sont de plus en plus courants et ils nuisent à la réputation des conseillers en voyages, entre autres conséquences fâcheuses.


 L’American Society of Travel Advisors (ASTA), ou Société américaine des conseillers en voyages, en a assez des prétendus frais abusifs dans l’industrie du voyage et de l’hôtellerie, et elle a entrepris de dénoncer ces pratiques.

En début de semaine, l’ASTA a ainsi envoyé un avis à la Federal Trade Commission (FTC) des États-Unis en soutien à une proposition de règlement qui interdirait les pratiques déloyales et trompeuses liées à ces frais abusifs (« junk fees »).

Ceux-ci sont des frais cachés ou trompeurs, qui peuvent nuire aux consommateurs et porter préjudice aux entreprises honnêtes de l’industrie, et qui se sont multipliés ces dernières années.

 

Une pratique courante et en expansion

Dans sa lettre, l’ASTA indique que « bien que la pratique de facturer des frais de complexe de villégiature obligatoires ait fait l’objet d’un examen plus attentif ces dernières années […], elle reste courante dans l’industrie. »

En tant que défenseur des agences de voyages et des conseillers individuels, mais aussi des millions de consommateurs qui comptent sur les services de ses membres, l’ASTA estime donc « que la règle telle que proposée profiterait grandement aux consommateurs des services d’hébergement hôtelier et autres, à court terme. »

 

Fausse représentation

L’ASTA indique également que le règlement proposé « interdirait les fausses représentations concernant la nature et le but de tout frais obligatoire, que ce soit en utilisant des descriptions vagues ou d’autres tactiques. »

L’ASTA partage l’avis de la FTC selon lequel, en raison de telles pratiques, « les consommateurs ne savent souvent pas, ou ne comprennent pas toujours pleinement à quoi servent ces frais, pourquoi ils sont obligatoires, ou pourquoi ils sont facturés. Il s’agit d’un problème tout à fait distinct de l’omission de divulguer les frais à l’avance par l’agence au consommateur, lors du processus de réservation. »

 

Un besoin de transparence

L’ASTA conclut en ajoutant qu’elle soutient depuis longtemps les efforts visant à accroître la transparence dans la tarification des voyages, y compris en ce qui a trait à la règle états-unienne sur la publicité des tarifs du Département des transports, et aux efforts de la FTC pour accroître la transparence dans la tarification des hôtels et complexes de villégiature.

Pour lire l’avis de l’ASTA dans sa version originale, c’est par ici.