Le gouvernement prolonge la SSUC et la SUCL jusqu’au 23 octobre

30 juillet 2021 – Aujourd’hui, la vice-première ministre et ministre des Finances, Chrystia Freeland, et Carla Qualtrough, ministre de l’Emploi, du Développement de la main-d’œuvre et de l’Inclusion des personnes handicapées, ont annoncé la prolongation de mesures de soutien pendant la pandémie pour les Canadiens et les entreprises canadiennes, en reconnaissance du fait que la reprise économique inégale selon les régions et les secteurs signifie que les travailleurs et les entreprises continuent d’avoir besoin de soutien.

Ces prolongations comprennent:

  • La prolongation de la Subvention salariale d’urgence du Canada (SSUC), de la Subvention d’urgence du Canada pour le loyer (SUCL) et de la mesure de soutien en cas de confinement jusqu’au 23 octobre 2021, et l’augmentation du taux de subvention que les employeurs et les organisations peuvent recevoir pendant la période entre le 29 août et le 25 septembre 2021.
  • La prolongation de la Prestation canadienne de la relance économique (PCRE), la Prestation canadienne de la relance économique pour proches aidants (PCREPA) et la Prestation canadienne de maladie pour la relance économique (PCMRE) jusqu’au 23 octobre 2021.
  • L’augmentation de 4 semaines du nombre maximum de semaines disponibles pour la PCRE, à un total de 54 semaines, à un montant de 300 $ par semaine, et la garantie de sa disponibilité pour ceux qui ont épuisé leurs prestations d’assurance-emploi (AE).

Alors que la reprise s’amorce, les travailleurs et les entreprises de certaines régions et de certains secteurs continuent d’avoir besoin de soutien, selon la déclaration du gouvernement. Dans le budget fédéral d’avril, le gouvernement reconnaissait que la situation économique et de santé publique demeurait incertaine et assurait avoir la souplesse nécessaire pour prolonger les mesures de soutien jusqu’à l’automne si la situation de santé publique le justifiait. En allant de l’avant avec ces prolongations, le gouvernement s’assure que les entreprises – y compris celles des secteurs les plus touchés comme le tourisme, l’hôtellerie, les arts et le divertissement – peuvent continuer à obtenir le soutien dont elles ont besoin pour investir dans leur reprise et leur prospérité à long terme.

En outre, le gouvernement propose d’offrir aux entreprises une plus grande souplesse dans le calcul de la baisse de revenu utilisée pour déterminer l’admissibilité aux programmes de subventions salariales et locatives et au nouveau Programme d’embauche pour la relance économique du Canada. Le gouvernement publie également un projet de loi qui clarifie les changements annoncés précédemment concernant la subvention salariale pour les employés mis à pied.

« Tout au long de la pandémie, notre gouvernement s’est engagé à faire tout ce qui est nécessaire pour soutenir les Canadiens et les entreprises canadiennes. Nos économies reprennent progressivement et en toute sécurité, mais de nombreuses petites entreprises et de nombreux travailleurs doivent encore reprendre leurs activités. Il est nécessaire de prolonger ces soutiens, qui ont été salvateurs pour beaucoup. Cela revêt une importance particulière pour les travailleurs et les entreprises qui ont été le plus durement touchés par la pandémie et qui sont encore en train de rouvrir et de se reconstruire. Notre gouvernement continuera d’être là pour les Canadiens et de veiller à ce que tous les travailleurs et toutes les entreprises soient bien positionnés pour revenir en force », a déclaré Chrystia Freeland, vice-première ministre et ministre des Finances.

Bien qu’il s’agisse d’une bonne nouvelle pour l’industrie du tourisme, tout le monde n’est pas d’accord pour dire que c’est suffisant.

« L’annonce d’aujourd’hui, qui prolonge la Subvention salariale d’urgence du Canada (SSUC) et la la Subvention d’urgence du Canada pour le loyer (SUCL) jusqu’en octobre 2021, est une mesure positive pour soutenir l’industrie touristique qui a perdu la majeure partie de l’été et qui souffre encore des restrictions de voyage et de la fermeture des frontières. C’est une mesure très positive et le gouvernement mérite d’être félicité pour avoir écouté notre secteur. Cependant, nous savons que cela ne suffira pas à empêcher des milliers d’entreprises de fermer définitivement leurs portes et de perdre d’importantes infrastructures touristiques. Les industries du tourisme et du voyage ont été les premières et les plus durement touchées par la pandémie, et nous serons les derniers à nous en remettre. Sans programme de survie des entreprises ciblant notre secteur, de nombreuses entreprises touristiques ne survivront pas », indique un communiqué de l’Association de l’industrie touristique du Canada.

Source : Groupe Travelweek/Profession Voyages