30 novembre 2022 – Une nouvelle enquête mondiale a révélé que la demande de voyages internationaux est à son plus haut niveau depuis le début de la pandémie en 2020.

L’enquête, qui a été révélée lors du 22e Sommet mondial du Conseil mondial du voyage et du tourisme (WTTC) à Riyad cette semaine, a été menée par YouGov pour le WTTC et a inclus plus de 26 000 consommateurs de 25 pays. Les résultats montrent que 63 % des répondants prévoient un voyage d’agrément dans les 12 prochains mois et que 27 % prévoient trois voyages ou plus au cours de la même période.

De plus, l’enquête montre que les voyageurs australiens seront les plus gros dépensiers au monde en matière de voyages internationaux au cours des 12 prochains mois, les jet-setters du Canada, d’Arabie saoudite et des Philippines devraient également dépenser plus que les autres voyageurs du monde entier. .

Julia Simpson, présidente et chef de la direction du WTTC, a déclaré; « Cette enquête mondiale montre que les voyages internationaux sont de retour. Alors que nous lançons notre sommet mondial à Riyad réunissant des leaders mondiaux du voyage et des gouvernements du monde entier, les voyageurs se préparent à explorer à nouveau le monde. Les résultats de cette enquête mondiale montrent également l’importance croissante des voyages durables parmi les consommateurs. »

Près des deux tiers des personnes interrogées (61 %) ont déclaré préférer les marques de voyage et les destinations plus durables, tandis que près de la moitié (45 %) ont déclaré qu’elles ne dépenseraient leur argent durement gagné que dans des marques socialement et écologiquement responsables.

EMPREINTE CLIMATIQUE

Toujours lors du Sommet mondial, le WTTC a dévoilé de nouvelles données révolutionnaires détaillant l’empreinte climatique du secteur mondial du voyage et du tourisme. Considéré comme l’un des plus grands projets de recherche de ce type jamais entrepris, l’Environmental & Social Research (ESR) couvre 185 pays dans toutes les régions et sera mis à jour chaque année avec les derniers chiffres.

Lors de son discours d’ouverture, Simpson a annoncé les conclusions de l’ESR, affirmant que pour la toute première fois, le WTTC peut rapporter et suivre avec précision l’impact des industries du secteur sur l’environnement. Ainsi, les gouvernements du monde entier disposent désormais d’un outil pour éclairer leur prise de décision et accélérer les changements environnementaux avec plus de précision.

« Jusqu’à présent, nous n’avions pas de moyen à l’échelle du secteur pour mesurer avec précision notre empreinte climatique. Ces données fourniront aux gouvernements les informations détaillées dont ils ont besoin pour progresser par rapport à l’Accord de Paris et aux objectifs de développement durable des Nations Unies », a déclaré Simpson.

Des estimations précédentes ont suggéré que le secteur mondial du voyage et du tourisme était responsable de jusqu’à 11 % de toutes les émissions. Cependant, les recherches du WTTC montrent qu’en 2019, les émissions de gaz à effet de serre du secteur ne totalisaient que 8,1 % à l’échelle mondiale.

La divergence entre la croissance économique du secteur et son empreinte climatique entre 2010 et 2019 est la preuve que la croissance économique du Voyage et du Tourisme se découple de ses émissions de gaz à effet de serre. Ces émissions diminuent régulièrement depuis 2010 en raison des développements technologiques, ainsi que de l’introduction d’un certain nombre de mesures d’efficacité énergétique dans les industries du secteur.

Entre 2010 et 2019, le PIB du secteur a augmenté en moyenne de 4,3 % par an alors que son empreinte environnementale n’a augmenté que de 2,4 %.

L’ESR plus large comprendra des mesures de l’impact du secteur par rapport à une gamme d’indicateurs, y compris les polluants, les sources d’énergie, l’utilisation de l’eau, ainsi que des données sociales, y compris les profils d’âge, de salaire et de sexe des emplois liés aux voyages et au tourisme.