En vertu du cadre juridique canadien, ils ont l’obligation de donner un préavis de 72 h avant de déclencher une grève.
Le syndicat représentant environ 10 000 agents de bord d’Air Canada pourrait annoncer son intention de déclencher une grève, si une entente n’est pas conclue d’ici la fin de la journée.
Le moment le plus tôt où les agents de bord pourraient quitter leur poste est ce samedi, le 16 août, à 0 h 01 (HE). Puisque le syndicat doit donner un préavis de 72 heures avant de déclencher une grève, cela signifie qu’il pourrait annoncer ses intentions de débrayage d’ici mercredi à 0 h 01 (HE).
Air Canada a déclaré hier qu’elle « demeure à la table de négociation et se concentre sur l’atteinte d’un règlement négocié » sans perturber les voyages.
Les vols continuent d’être opérés comme prévu, mais la compagnie aérienne précise qu’en cas de perturbations, elle en avisera les clients par courriel et par message texte avant leur voyage.
Pour les passagers dont l’itinéraire changerait en cours de voyage, Air Canada affirme qu’elle explorera toutes les options afin de les acheminer à destination, y compris la réservation de vols auprès d’autres transporteurs.
Plus de 10 000 agents de bord d’Air Canada et d’Air Canada Rouge ont voté à 99,7 % en faveur d’un mandat de grève plus tôt ce mois-ci. Le vote s’est tenu du 28 juillet au 5 août. Les principaux points de discorde restent la rémunération, le travail non payé, les indemnités journalières, la pension, les règles de travail et le repos allongé.
Hier, les agents de bord d’Air Canada ont organisé une Journée d’action nationale dans plusieurs aéroports canadiens, dont celui de Montréal, afin de dénoncer le recours au travail non payé répandu dans tout le secteur du transport aérien et de revendiquer une convention collective équitable.