Source: The Associated Press
11 juillet 2023 – Les autorités islandaises ont averti, mardi, les touristes et autres spectateurs de rester à l’écart d’un nouveau volcan en éruption qui crache de la lave et des gaz nocifs à partir d’une fissure, dans le sud-ouest du pays.
L’éruption a commencé lundi après-midi, après des milliers de tremblements de terre dans la région, selon les autorités météorologiques. Cette éruption survient 11 mois après la fin officielle de la dernière éruption. L’éruption se produit dans une vallée inhabitée près de la montagne Litli-Hrutur, à une trentaine de kilomètres au sud-ouest de Reykjavik.
La zone, connue sous le nom de volcan Fagradalsfjall, est entrée en éruption en 2021 et 2022, sans causer de dommages ou de perturbations des vols, bien qu’elle soit située à proximité de l’aéroport de Keflavik, la plaque tournante du trafic aérien international de l’Islande. L’aéroport est resté ouvert mardi.
L’Office météorologique islandais a déclaré que l’éruption était initialement plus explosive que les deux précédentes. Des images aériennes ont montré des coulées de lave en fusion orange et des nuages de gaz s’échappant d’une fissure serpentant sur environ 900 mètres de long.
« La pollution par les gaz est élevée autour de l’éruption et dangereuse », a déclaré le Met Office. « Il est conseillé aux voyageurs de ne pas se rendre dans la zone tant que les intervenants n’ont pas eu la possibilité d’évaluer les conditions. »
Mardi matin, la fissure et le volume de l’éruption avaient diminué, selon les scientifiques.
Une éruption survenue en 2021, dans la même région, a produit des coulées de lave spectaculaires pendant plusieurs mois. Des centaines de milliers de personnes avaient alors afflué pour admirer le spectacle.
L’Islande, qui se trouve au-dessus d’un point chaud volcanique dans l’Atlantique Nord, connaît en moyenne une éruption tous les quatre ou cinq ans.
L’éruption la plus perturbante de ces derniers temps a été celle du volcan Eyjafjallajokull, en 2010, qui a projeté d’énormes nuages de cendres dans l’atmosphère et entraîné la fermeture de l’espace aérien de toute l’Europe. Plus de 100 000 vols avaient été cloués au sol, bloquant des millions de voyageurs internationaux et interrompant le trafic aérien pendant plusieurs jours, car on craignait que les cendres n’endommagent les moteurs d’avion.