L’état d’urgence décrété à Trinité-et-Tobago

La recrudescence de la violence dans l’île principale de Trinité est à l’origine de cette décision du gouvernement trinidadien.


Le 3 janvier dernier, Affaires mondiales Canada a mis à jour ses conseils aux voyageurs en ce qui a trait à l’archipel caribéen de Trinité-et-Tobago.

Celle-ci fait suite à l’état d’urgence décrété le 30 décembre par le gouvernement de cet archipel caribéen, face à la recrudescence de la violence liée aux gangs armés.

De façon générale, le niveau d’alerte a été élevé au niveau jaune (« Faire preuve d’une grande prudence »), mais certaines régions sont carrément à proscrire (« Évitez tout voyage non essentiel »), d’après le gouvernement canadien :

  • Beetham Estate Gardens;
  • Cocorite (nord de Western Main Road);
  • Centre-ville de Port of Spain (est de la rue Charlotte, sud et ouest de la rue Picadilly et nord de Independence Square);
  • Laventille;
  • Sea Lots.

 

Pouvoirs accrus des forces de l’ordre

Pendant que l’état d’urgence est en vigueur, les forces de l’ordre ont des pouvoirs accrus, sans nécessiter de mandat, pour :

  • effectuer des fouilles sur les personnes et les propriétés;
  • arrêter et détenir des personnes d’intérêt.

Les voyageurs canadiens présents à Trinité-et-Tobago devraient :

  • s’attendre à une présence policière et militaire accrue;
  • avoir toujours une pièce d’identité sur eux;
  • suive les instructions des autorités locales.