Depuis quelques jours, la petite République islamique de l’océan Indien est secouée par une série de coups de théâtre politiques qui menacent sa stabilité. Les arrestations récentes d’un ancien président et de plusieurs juges ont entraîné une vague de troubles aux Maldives, principalement dans la capitale. Symbole du voyage de rêve pour beaucoup de Québécois, cela tourne actuellement au cauchemar pour la population locale. La situation ne cesse de se détériorer dans l’archipel et l’état d’urgence déclaré le 5 février reste encore d’actualité pour au moins 15 jours.
Rappelons que cet avis survient après, notamment, qu’un arsenal ait été trouvé sur une île où une station balnéaire est actuellement en construction. Les autorités ne semblent cependant pas être inquiètes pour les touristes, puisque la crise démocratique toucherait principalement la capitale, peu fréquentée par ceux-ci.
« La sécurité des stations balnéaires et de nos îles n’est pas menacée et nous n’avons pas de preuve à l’effet contraire. Les Maldives sont sécuritaires pour les visiteurs internationaux », ont déclaré les autorités locales.
Le ministère du Tourisme a réagi immédiatement et fait parvenir un communiqué aux acteurs concernés: le ministère insiste sur le fait que l’industrie touristique fonctionne tout à fait normalement et que la situation dans l’archipel demeure stable. L’état d’urgence n’implique aucune restriction en matière de voyage à destination ou au départ des Maldives. Tous les aéroports internationaux, l’aéroport international Velana inclus, et tous les aéroports intérieurs fonctionnent normalement, au même titre que les hôtels, complexes hôteliers, et autres petits hôtels ou safaris bateaux.
L’état d’urgence permet à la police et à l’armée de procéder à des perquisitions sans mandat et d’arrêter les citoyens à volonté sans limites! Les manifestations et les grèves sont interdites, ainsi que les déplacements entre les différentes îles de l’archipel.