Les négociations en sont actuellement à la phase finale de la conciliation, avec l’aide du Service fédéral de médiation et de conciliation.
Sitôt la menace de grève écartée chez Air Transat, une autre point à l’horizon, cette fois chez Porter Airlines. Le transporteur fait en effet face à un possible conflit de travail au début de la nouvelle année, après que ses répartiteurs de vols aient voté unanimement en faveur d’une grève.
L’Association canadienne des répartiteurs aériens (CALDA) a confirmé que 100 % de ses membres qui ont participé au vote ont appuyé le mandat de grève, invoquant plus de 14 mois de négociations qui n’ont pas mené à une première convention collective équitable.
Les répartiteurs de vols de Porter se sont joints à la CALDA en août 2024 afin d’obtenir un contrat reconnaissant leur rôle essentiel dans les opérations.
Selon la CALDA, « Porter a montré à répétition un manque de respect envers les répartiteurs professionnels, certifiés et hautement qualifiés qui soutiennent ses opérations croissantes au pays, transfrontalières et internationales. »
Des gestes du transporteur critiqués
Le syndicat a aussi exprimé des inquiétudes au sujet des préparatifs de Porter en cas de grève. La CALDA affirme que la compagnie aérienne a commencé à former un petit nombre d’employés non syndiqués comme remplaçants potentiels pour 35 répartiteurs certifiés. L’association a qualifié cette initiative d’insécuritaire et d’irrespectueuse envers les professionnels de l’aviation et le public voyageur.
« Ce sont des professionnels certifiés de l’aviation dont l’expertise a un impact direct sur la sécurité de chaque vol, dit Rob King, président national de la CALDA. Ils méritent un contrat qui reflète la valeur de leur travail. »
Les négociations en sont actuellement à la phase finale de la conciliation, avec l’aide du Service fédéral de médiation et de conciliation.
« Ce vote de grève reflète la profonde frustration et la déception ressenties par les membres, d’ajouter la CALDA. Les actions de Porter ne nous laissent d’autre choix que de nous unir pour protéger notre profession et pour garantir que la compagnie aérienne respecte ses obligations envers ces travailleurs qualifiés de l’aviation. »
