Personne n’a rien à perdre en se rendant à Toulouse. En fait, c’est tout le contraire : on a tout à gagner dans la « Meilleure ville à visiter en 2025 ».

Mercredi soir, une délégation de la ville de Toulouse était de passage à Montréal pour une opération promotionnelle à l’attention de la gent des voyages.

L’occasion était belle de souligner qu’en novembre, la Ville rose a été sacrée « Meilleure ville à visiter en 2025 » dans le dernier palmarès de Lonely Planet.

Pourquoi visiter Toulouse en 2025? Notamment en raison « des œuvres audacieuses exposées dans des bâtiments industriels réaffectés, des cafés animés, une cuisine de premier ordre et une invitation à la flânerie sur les berges ensoleillées de la Garonne et des canaux », indique Lonely Planet.

La maison d’édition souligne aussi le caractère authentique et préservé de la ville, dont la beauté se découvre à travers ses monuments et quartiers.

« Il y a le Capitole, bien-sûr, la basilique Saint-Sernin – Patrimoine mondial de l’UNESCO – et le couvent des Jacobins, mais il faut garder du temps pour flâner dans les rues de Toulouse et pour improviser des moments où on s’attarde aux terrasses des cafés. » Sans compter les deux autres sites encensés par l’UNESCO, l’Hôtel-Dieu Saint-Jacques et le canal du Midi.

L’essor d’une cité

Ville trépidante et en plein essor, Toulouse « livre sans pudeur son visage moderne avec ses grandes industries, sa Cité de l’Espace, sa médiathèque ou encore son métro récent », poursuit la maison d’édition.

Mais Toulouse c’est aussi, et surtout, « un enchevêtrement de vieilles ruelles étroites, un dédale délimité par de hauts murs de briques rouges nues où le promeneur se perd, de jour comme de nuit, en toute intimité et avec délice. Pas un coin de rue, pas une place qui n’ait son bar atypique, son restaurant, son café concert, sa petite boutique improbable. »

Une ville qui croît et qui croit en elle

Ces dernières années, Toulouse a pris du galon, s’est considérablement transformée et attire de plus en plus de touristes, y compris des Canadiens. « C’est très stimulant pour notre équipe d’assister au succès de cette destination et de l’Occitanie, car nous sommes aux premières loges de leurs efforts promotionnels depuis les débuts », dit Mélanie Paul-Hus, directrice d’Atout France au Canada.

Peuplée de 1,3 million d’habitants et désormais troisième ville de France (elle vient de ravir cette place à Lyon), troisième ville étudiante de France et premier pôle aéronautique mondial, Toulouse bénéficie par ailleurs de 2027 heures d’ensoleillement par année.

Une ville à l’intense vie culturelle

En 2025, forte de son titre de destination incontournable et de sa récente désignation de ville des musiques par l’UNESCO, la Ville rose propose aussi de nombreuses expositions culturelles, des festivals hauts en couleur et un été résolument placé sous le signe du vélo, avec l’accueil du Tour de France pendant plusieurs jours.

La place du capitole ©Patrice Nin

Consacrée « Première très grande métropole la plus attractive de France » par le baromètre français Arthur Loyd, Toulouse a également mis en lumière ses atouts en matière de développement économique.

Enfin, la Ville rose a aussi un côté vert très prononcé, avec 160 parcs (mais aussi 8 golfs aux alentours), et elle sait honorer le rouge et le noir (rien à voir avec Stendhal), les couleurs de son club de rugby – grande fierté de la ville. Bref, elle a de quoi rendre d’autres villes vertes de jalousie.

Une ville bien reliée au monde

Capitale de l’Occitanie, Toulouse est bien desservie depuis Montréal, à l’année par Air Canada (depuis 2 ans) et en saison par Air Transat (depuis 35 ans). L’été prochain, les transporteurs offriront tous deux 4 vols hebdomadaires, preuve que la demande est là pour rester.

L’an dernier, plus de 130 000 voyageurs ont ainsi emprunté les vols entre Montréal et Toulouse, avec d’excellents taux de remplissage et une progression de 5% par rapport à 2023.

Toulouse ©Rémi Deligeon

Toulouse demeure aussi aisément accessible, dès l’arrivée : une navette assure une connexion entre l’aéroport et le centre-ville en 20 minutes minimum, et ce à toutes les 15 minutes.

Les voyageurs pressés ou en retard peuvent aussi y bénéficier d’un service coupe-file. Une particularité parmi tant d’autres qui font de cet aéroport le premier en France pour la qualité du service, et ce depuis 3 ans – ce qui n’est pas rien, quand on sait qu’on a ici affaire à une clientèle locale exigeante.

Dodos et restos

Côté hébergement, la ville compte 12 500 chambres en tous genres, dont quelques adresses fort singulières, à commencer par le Capitouls Handwritten (aménagé avec une thématique musicale) et Le grand balcon, qui accueillait les pilotes de l’Aéropostale et où Antoine de Saint-Exupéry a séjourné (d’où la suite qui porte son nom, où on dort comme un petit prince, paraît-il).

Dans les environs, on peut aussi séjourner au célèbre Hôtel du Pic du Midi de Bigorre : situées à 2877 mètres d’altitude, les 12 chambres sont cependant réservées longtemps à l’avance et il faut parfois 2 ans d’attente pour y dormir.

Réputée pour son cassoulet, sa saucisse toulousaine, son foie gras et son magret de canard, la Ville rose est aussi une ville bien gourmande où pullulent les restos, dont huit ont décroché au moins une étoile Michelin. Pour grappiller un peu de tout, la Place du Marché de la Cartouchière, un nouvel écoquartier branché, s’avère tout indiqué.

À ne pas manquer selon Lonely Planet

• Planifiez votre visite pour la réouverture en 2025 du Musée des Augustins, un couvent cloîtré du XIVe siècle qui est un pilier de la scène artistique toulousaine depuis 1795.
• Assistez à un concert au Saint des Seins, à une soirée jazz au Taquin ou à un récital de musique classique au Théâtre du Capitole.
• Faites une visite architecturale et ne manquez pas la basilique romane Saint-Sernin (Patrimoine mondial de l’Unesco) et le Capitole, joyau néoclassique de la ville.
• Faites le plein de produits locaux pour un pique-nique au Marché Victor Hugo ou dégustez un cassoulet dans un restaurant au-dessus du marché couvert.
• À la Halle de la Machine, rendez visite au Minotaure mécanique de 9 mètres de haut, figure emblématique qui fait écho à l’image de Toulouse, une ville labyrinthique aux projets culturels incroyables, riche de patrimoine et de gastronomie.

Autour des atours de Toulouse

Située entre Méditerranée et Atlantique et à proximité des Pyrénées, Toulouse forme enfin un excellent camp de base pour découvrir les richesses du Sud-ouest de la France : la Cité médiévale de Carcassonne, la Cité épiscopale d’Albi et son musée Toulouse-Lautrec, le canal du Midi, la Via Garona sur les chemins de Saint-Jacques de Compostelle ou encore Lourdes, cœur battant de l’Année Jubilaire en 2025.

Mélanie Paul-Hus, directrice d’Atout France au Canada.

Tous ces sites sont accessibles en train depuis Toulouse grâce à l’offre Occitanie Rail Tour, qui permet un voyage illimité sur les trains régionaux d’Occitanie à seulement 10€/jour pour 2 à 6 jours consécutifs.

« Depuis quelques années, on reçoit de plus en plus de demandes de gens qui veulent savoir s’ils peuvent se passer d’une voiture en France », dit Mélanie Paul-Hus. Je trouve que c’est là une très belle tendance qui démontre que les gens qui voyagent en France n’ont pas forcément envie d’être toujours au volant. »

« À ce titre, l’Occitanie a eu du flair en voyant poindre cette tendance et en y répondant à l’avance en mettant en place une offre très bien développée, avec de nombreux itinéraires en train qui montrent tout ce qu’il y a à voir et à faire dans la région, et ce à prix abordable », de conclure la directrice d’Atout France au Canada.

La délégation toulousaine de passage à Montréal était formée de Patrice Vassal, directeur général – Toulouse Team, l’agence d’attractivité de Toulouse Métropole; Marc Farré, directeur délégué au Comité régional du tourisme et des loisirs d’Occitanie; Marine Esch, chargée de relations presse chez Toulouse Team; Arthur Mercier, chargé de promotion commerciale import pour Aéroport Toulouse-Blagnac; Marine Brunet-Modeste, Chargée de Promotion Tourisme Loisirs – Toulouse Team office de tourisme; et Thomas Gérard, Responsable service attractivité et expérience client, Aéroport Toulouse-Blagnac.