Les avions ont été peints en blanc depuis si longtemps que nous oublions souvent qu’à la base, ils ne le sont pas. Semblable à la façon dont nous avons fini par accepter que le ciel était bleu, nous ne nous sommes simplement jamais demandé pourquoi les avions étaient blancs.
Mais ce schéma de couleur a, en fait, beaucoup de sens pour diverses raisons, rapporte The Telegraph. D’une part, cela permet aux compagnies aériennes d’économiser beaucoup d’argent, car la peinture ajoute généralement jusqu’à 1 200 lb de poids supplémentaire. Et comme les compagnies aériennes sont toujours promptes à le souligner, le poids ajouté se traduit par plus de carburant utilisé, ce qui, à son tour, signifie des coûts d’exploitation plus élevés.
De plus, en raison de la taille des avions, il faut beaucoup de peinture (environ 120 gallons) pour en recouvrir un seul. Combien coûtent 120 gallons de peinture? De 50 000 $ US à 200 000 $ US!
Mis à part les coûts, les couleurs claires permettent de refléter la lumière du soleil et ainsi, minimiser les dommages causés par le rayonnement solaire. Lorsqu’un avion est en vol, la lumière extérieure le réchauffe, et le blanc reste la couleur qui reflète le mieux la lumière, l’avion se réchauffant donc moins fortement. Un avion plus foncé devra utiliser plus d’énergie pour se refroidir, ce qui augmentera la consommation de carburant et les coûts de vol pour la compagnie aérienne.
Un peu comme les maisons peintes en blanc pour garder la fraîcheur en reflétant les rayons du soleil.
D’autres bonnes raisons de rester blancs? Cette couleur permet de repérer plus facilement les fissures, les bosses et autres dommages extérieurs, elle aide à réduire les impacts d’oiseaux, et rend également l’avion plus visible depuis l’air s’il venait à s’écraser…
MAIS LES AVIONS COLORÉS ALORS?
Néanmoins, certaines compagnies se lancent dans des peintures plus extravagantes et ajoutent consciemment des finitions colorées à but publicitaire. Pour se démarquer de toutes ces machines blanches et augmenter sa notoriété, quoi de mieux que de sortir des codes classiques. Le ciel devient alors une zone de commercialisation aux motifs publicitaires colorés.