Cosette Garcia, directrice de l’Office de promotion touristique de République Dominicaine à Montréal.

Rencontre Express : Cosette Garcia, de l’Office de promotion touristique de République Dominicaine

Année après année, la République Dominicaine continue de cartonner auprès des Québécois. Pour en savoir plus sur cette performance, nous avons contacté Cosette Garcia, directrice de l’Office de promotion touristique de République Dominicaine à Montréal.


    1. Quelles parts de marché occupent les touristes québécois et canadiens dans vos récentes statistiques?

Des 10 millions de visiteurs qui ont visité la République Dominicaine en 2023, 38,5 % provenaient du Canada, toutes provinces confondues. Après Toronto (7,6 %), Montréal est responsable de 5,5 % de l’achalandage à ce niveau. La grande majorité des touristes québécois atterrissent à Punta Cana (79 %), suivie par Puerto Plata (11 %), Samana (9 %) et Las Americas (1 %).

    1. À quoi ressemble le profil-type du Canadien qui voyage en République Dominicaine?

Disons déjà qu’il y a un peu plus de femmes (52 %) que d’hommes (48 %) et que 20 % d’entre eux ont entre 25 et 34 ans. Pas moins de 64 % voyagent sans enfant et 52 % sont de vrais adeptes de séjours à la plage, même si 4 Canadiens sur 10 apprécient réaliser des activités en dehors de leur lieu d’hébergement.

La très grande majorité (98 %) des Canadiens viennent chez nous pour des vacances de loisir et le taux de retour est très impressionnant : 92 % des touristes canadiens pensent revenir en vacances chez nous.

Au Canada, le Québec est la province où on trouve le plus de gens qui cherchent à se rendre en République Dominicaine. Les Québécois adorent toujours autant nos plages  et ils sont toujours attirés par la perspective de se faire bronzer, se reposer et passer du temps en famille.

    1. Y a-t-il plus de demande pour des séjours d’été de la part des Québécois, et quels sont les avantages de voyager en République Dominicaine durant cette période?

La demande demeure forte, surtout auprès des familles. Les voyageurs viennent alors beaucoup pour la culture et l’histoire, mais aussi pour profiter de la nature. La République Dominicaine abrite certains des plus vieux monuments historiques des Amériques, et elle forme l’un des pays les plus diversifiés en termes de géographie, d’espaces naturels et de population. Du plus haut de ses sommets (le Pico Duarte) au plan d’eau le plus bas (le lago Enriquillo), on compte 6 000 espèces florales et 7 000 espèces fauniques, des faucons endémiques aux baleines à bosse.

    1. Qu’y a-t-il d’autre à ne pas manquer l’été (ou en toute saison) en République Dominicaine?

Qu’on choisisse de longer nos 1 600 kilomètres de côtes, d’explorer nos villages de montagne ou de pêcheurs, il existe plusieurs facettes uniques en République Dominicaine. On peut aussi se découvrir une passion pour notre musique et nos danses – le merengue, la bachata et le son –, notre gastronomie diversifiée (qui va bien au-delà du riz et des haricots), mais aussi notre amour pour le baseball, la famille et l’hospitalité. Ensemble, tous ces facteurs constituent l’essence-même de l’esprit dominicain.

    1. Les agents de voyages y sont-ils pour beaucoup dans l’achalandage des Québécois en République Dominicaine?

Bien sûr, ce sont nos plus grands alliés, et leurs connaissances sont ce qui motive la plupart des voyages en République Dominicaine. Sans aucun doute, les agents de voyages du Québec aiment leur travail et notre destination, et nous apprécions profondément les efforts qu’ils font chaque jour pour notre pays.

Toutes les informations qui précèdent ont été fournies par l’Office de Promotion touristique de République Dominicaine à Montréal, avec des données et statistiques provenant du vice-ministère technique du ministère du Tourisme de la République Dominicaine.