Les résultats du sondage de l’ACTA met en lumière les préoccupations des agents

Un sondage mené en juillet par l’ACTA sur les prêts gouvernementaux accordés pendant la pandémie et la dette des entreprises de voyage révèle que 27 % des entreprises doivent au moins 100 000 $, 56 % au moins 50 000 $ et 80 % au moins 10 000 $.


« Les agences de voyages et les agents de voyages indépendants ont pu répondre au sondage entre le 11 et le 28 juillet de cette année, ce qui a permis de connaître les résultats du deuxième trimestre et de disposer d’informations actualisées à présenter aux gouvernements », a déclaré Wendy Paradis, présidente de l’ACTA.

Elle a ajouté : « Les membres de l’ACTA nous rapportent depuis plusieurs mois que, même si les affaires reprennent, ils sont très préoccupés par l’endettement qu’ils ont contracté en raison de la pandémie ».

Le sondage de l’ACTA avait pour but de recueillir des informations sur les niveaux d’endettement des agences de voyages et des agents de voyages indépendants, ainsi que sur leur capacité à rembourser les prêts du gouvernement fédéral avant la date limite du 31 décembre 2023.

  • CUEC — Compte d’urgence pour les entreprises canadiennes
  • FARR — Fonds d’aide et de relance régionale
  • PCSTT — Programme de crédit pour les secteurs très touchés

Les résultats du sondage serviront d’élément clé dans la stratégie de défense des intérêts de l’ACTA, qui appelle le gouvernement fédéral à accorder une remise de dette et un délai supplémentaire pour rembourser les prêts en cours.

Le sondage a révélé que 50% des entreprises sont encore en phase de reprise après la pandémie, avec un retour lent à la rentabilité et 15 % des répondants ont déclaré que les modalités de remboursement des prêts sont difficiles à respecter, surtout avec les taux d’intérêt élevés actuels.

67 % ont déclaré ne pas être confiants quant à leur capacité à rembourser leurs prêts d’ici le 31 décembre

Une majorité d’agences de voyages et d’agents de voyages indépendants ne sont pas confiants quant à leur capacité à rembourser le capital et les intérêts des prêts CUEC, FARR et PCSTT avant le 31 décembre, 67 % ayant déclaré ne pas être confiants et 16 % ne pas être certains.

Par ailleurs, 36 % estiment qu’il est probable ou assez probable qu’ils mettent la clé sous la porte dans les 3 prochaines années.

Interrogés sur les mesures qui seraient les plus utiles pour les aider à rembourser leur dette et leurs prêts gouvernementaux, 72 % ont répondu plus de remise de dette et de prêt, et 16 % une période de remboursement plus longue.

L’ACTA lance une campagne de lettres et une stratégie de défense des intérêts à l’échelle de l’industrie

L’ACTA publie les résultats du sondage et lance une campagne de lettres à l’échelle de l’industrie, appelant l’honorable Chrystia Freeland, ministre des Finances, à accorder plus de temps pour le remboursement des prêts fédéraux.

La campagne de lettres se déroulera du 29 août au 29 septembre. L’ACTA demande aux membres de l’industrie d’envoyer une lettre à leur député et à la ministre Freeland. Un modèle de lettre est fourni par l’ACTA et les informations de votre député seront automatiquement renseignées lorsque vous saisirez votre adresse. Le processus est simple et prend moins de deux minutes : Campagne de lettres ACTA

La stratégie de défense des intérêts comprendra plusieurs tactiques mises en place tout au long de l’automne, notamment des soumissions formelles au gouvernement, une couverture médiatique grand public, l’utilisation des médias sociaux et des rencontres avec des députés à travers le Canada.

Les recommandations de l’ACTA sont les suivantes :

  • Prolonger de deux ans la date limite de remboursement sans intérêts du CUEC (jusqu’à la fin de 2025), tout en maintenant l’accès à la partie exonérée.
  • Modifier les modalités des programmes de prêts FARR et PCSTT pour accorder plus de temps pour le remboursement.
  • Travailler avec l’industrie pour explorer des mesures de remise de dette qui permettraient un remboursement plus rapide des prêts.

L’ACTA collabore avec plusieurs parties prenantes, dont l’Association de l’industrie touristique du Canada et la Chambre de commerce du Canada, afin de s’assurer que la voix claire, forte et collective de l’industrie et son appel à l’action soient entendus par la ministre Freeland et suivis d’actions concrètes.