8 janvier 2020 – Sainte-Lucie a annoncé la mise en place d’une nouvelle taxe d’hébergement pour les touristes, cette taxe entrera en vigueur au printemps.
Dès le 1er avril prochain, les touristes devront payer une taxe qui servira au développement de la destination. Tous les hôtels, villas et appartements devront appliquer une taxe de 3$ ou de 6$ selon le prix de la nuitée (s’il est supérieur ou inférieur à 120$). Ils devront ensuite remettre cet argent au gouvernement par l’intermédiaire de l’Autorité du tourisme de Sainte-Lucie (SLTA).
Les touristes qui souhaitent passer par des plateformes du type Airbnb devront payer des frais d’hébergement à la hauteur de 7% du coût total de leur séjour.
Cette taxe servira à financer toutes les actions marketing mises en place par la destination et par la SLTA qui fait la promotion de la destination au Canada, aux États-Unis, aux Caraïbes, au Royaume-Uni et en Europe. Cette taxe permettra également de soutenir le développement du tourisme grâce à la mise en valeur des produits locaux.
Chaque année Sainte-Lucie attire jusqu’à 350 000 visiteurs. La SLTA a fixé un objectif de 541 000 visiteurs pour 2022 et souhaite remplir 85% des vols à destination de l’île.
Le budget annuel de la SLTA pour le marketing et la promotion de l’île est d’environ 35 millions de dollars. Selon la SLTA, la promotion d’une destination touristique devient de plus en plus difficile car la concurrence s’intensifie!
Sainte-Lucie n’est pas la première destination des Caraïbes à imposer une taxe d’hébergement; la Jamaïque, la Barbade et le Belize, ainsi que Anguilla, Antigua-et-Barbuda, Saint-Kitts-et-Nevis et Saint-Vincent-et-les-Grenadines, ont tous imposé des taxes similaires.
La SLTA souligne que la taxe reste faible et qu’elle est très basse par rapport à d’autres destinations.
Dominic Fedee, ministre du Tourisme de Sainte-Lucie, a déclaré : ” C’est toujours un défi pour les petits pays d’allouer les ressources nécessaires à la commercialisation du tourisme. La taxe d’hébergement permet au tourisme de s’autofinancer. Elle libère des fonds indispensables pour les soins de santé, l’éducation et la sécurité nationale”.