Après Toronto hier, une délégation de Scenic Cruise était de passage à Montréal ce matin. Et l’équipe avait de bonnes nouvelles à annoncer.

La demande pour le Scenic Ikon, futur navire de luxe de Scenic Cruises, est si forte que les deux premières croisières affichent déjà complet, et que 20 % de la capacité de la saison inaugurale a été réservée. Considérant le fait que ce navire ne prendra la mer qu’en avril 2028, c’est impressionnant.

« Nous espérons accueillir vos clients en 2028, et  je leur suggère de réserver tôt », dit Glen Moroney, fondateur et président du Scenic Group, aux conseillers en voyages et aux médias spécialisés lors d’une présentation du Scenic Ikon.

Lui et son équipe étaient de passage à Toronto hier et à Montréal ce matin (mardi) pour partager leur enthousiasme et de nouveaux détails sur le Scenic Ikon.

« Nous nous sommes demandé à quoi ressemblerait le yacht ultime pour la Méditerranée et les destinations ensoleillées, mais qui serait également capable de naviguer dans les régions polaires; c’est cela, le Scenic Ikon », d’expliquer Glen Moroney.

Le fondateur et président du groupe Scenic, Glen Moroney, est prêt pour le lancement de Scenic Ikon en 2028.

Taille modeste mais grandes attentes

Accusant 26 500 tonneaux de jauge brute, long de 205 mètres et large de 24 mètres, le Scenic Ikon pourra accueillir jusqu’à 270 passagers dans 135 suites avec véranda, allant de 34 à 250 m², réparties sur cinq ponts. Le navire comptera également 15 espaces de restauration, un spa sur deux niveaux, huit bars et neuf piscines.

Ce yacht d’expédition de luxe sera spécialement conçu pour naviguer aussi bien dans les régions polaires que dans les eaux chaudes. Construit selon les normes Polar Code 6 et doté d’une coque renforcée de classe glace 1A Super, le Scenic Ikon sera équipé de deux hélicoptères Airbus H130-T2, d’un sous-marin Triton AVA sur mesure, de Zodiacs et de tenders Fassmer dignes d’un superyacht.

Glen Moroney a souligné que Scenic maîtrise parfaitement la construction navale – « parce que nous concevons, possédons et exploitons nos propres navires », précise-t-il.

On n’est jamais si bien servi que par soi-même

Cette compétence est née d’une nécessité. On se souvient des multiples retards lors du lancement du Scenic Eclipse en 2018 et 2019, causés par les difficultés du chantier naval Uljanik, qui a finalement cessé ses activités.

« Le constructeur du Scenic Eclipse a fait faillite, et c’est ainsi que nous nous sommes lancés nous-mêmes dans la construction de nos navires », raconte Glen Moroney, avant de partager avec son audience un conseil reçu d’un autre constructeur de navires de luxe.

« Celui-ci m’a dit : tout le monde peut construire un navire de luxe avec assez de temps et d’argent, relate-t-il. La vraie question est : pouvez-vous le faire à un prix que vos clients accepteront de payer? En construisant nous-mêmes nos navires, nous réduisons le coût d’investissement, et nous répercutons ces économies sur nos clients. »

Un lien très étroit avec le Canada

L’histoire de Scenic remonte à près de 40 ans, à 1986 en fait. Au début des années 2000, la société a commencé à organiser des circuits en autocar au Canada et a ouvert un bureau à Vancouver.

« Nous comprenons bien ce marché, nous avons un lien très étroit avec le Canada, affirme Glen Moroney. En 2012, nous avons décidé d’entrer dans le domaine des croisières océaniques. Nous pensions que les croisières ultraluxueuses vers les régions polaires représenteraient un beau créneau, tout comme la Méditerranée et les destinations ensoleillées. »

Aujourd’hui, Scenic Group exploite une flotte de navires fluviaux et océaniques sous les marques Scenic Luxury Cruises et Emerald Cruises.Les yachts d’expédition ultra-luxueux du groupe comprennent Scenic Eclipse et Scenic Eclipse II.

Rendez-vous en 2028

La saison inaugurale du Scenic Ikon se déroulera d’avril 2028 à mars 2029. La flotte comprend également de nombreux navires de croisière fluviale.

Le Scenic Ikon naviguera en Méditerranée, en mer Égée, en Europe et en Antarctique. « Il est tout aussi confortable pour la Méditerranée, mais avec toutes les capacités de classe glace nécessaires pour les expéditions polaires », indique le capitaine James Griffiths, directeur général, opérations océaniques.

Parmi les membres de l’équipe Scenic présents à l’événement figuraient également Lisa McCaskill (directrice, Canada), Tom Goetter (vice-président, opérations hôtelières océaniques) et Jason Flesher (directeur, opérations d’expédition).

Scenic est fière de ses prestations tout compris, et avec le programme d’hélicoptère du Scenic Ikon, les clients profitant des offres Super Earlybird bénéficieront d’un vol gratuit.

« Une croisière de ce type peut-elle encore offrir un bon rapport qualité-prix? » de demander Glen Moroney. « Avec un tarif d’environ 1 200 $ CA par jour, sur d’autres compagnies de croisière comparables, vous dépenserez autant une fois rentré chez vous, répond-il à lui-même. Nous avons inventé l’expression “luxe véritablement tout compris”. Notre concurrent le plus proche facture 20 à 30 % de plus, avec des navires beaucoup plus grands. »

En conclusion, Glen Moroney rappelle que le Scenic Group compte « de nombreux clients fidèles » et que « le produit, ses inclusions et son positionnement tarifaire ont trouvé un écho sur le marché. »