Dans la foulée du lancement du vol Montréal-Séoul d’Air Canada, la Corée du Sud a mis en valeur plusieurs de ses attraits à travers la gastronomie, la musique et la culture, lors d’une soirée haute en couleurs.
Jeudi soir dernier, à l’hôtel Four Seasons de Montréal, l’Office national coréen du tourisme organisait sa « Soirée découverte de la Corée ». L’événement n’avait rien de fortuit : la veille, Air Canada a lancé sa liaison Montréal-Séoul, la première à voir le jour entre les deux villes.
Dans le cadre d’un souper mettant en lumière la gastronomie, la musique et la culture coréennes, les quelque 60 convives (conseillers, directeurs d’agences, voyagistes, gens des médias, etc.) ont pu se familiariser avec ce que le Pays du matin calme a de mieux à offrir.
Parmi les invités figuraient des représentants de Groupe Voyages Québec, Tours Chanteclerc, Voyages Regence, Voyageurs du Monde, Wingbuddy, Voyage Vasco et Royal Scenic.
Un nouveau vol, 30 ans après le premier
Avant de passer à table, Karen Acs, chef de service principale commerciale régionale chez Air Canada, s’est dite ravie du lancement de cette nouvelle liaison, trente ans après le premier vol du transporteur vers la Corée du Sud, au départ de Vancouver.
Rappelons que cet été, Air Canada proposera jusqu’à 18 vols hebdomadaires du Canada vers Séoul au départ de Montréal, Toronto et Vancouver. De la métropole québécoise, les vols partiront les mardis, mercredis, vendredis et dimanches jusqu’au 24 octobre.
Les nouveaux vols d’Air Canada à destination de Séoul ont été planifiés de manière à offrir des correspondances pratiques avec l’important réseau d’Air Canada à sa plaque tournante de Montréal.
Quand la tradition rencontre la modernité
Après un discours d’ouverture offert par Jane Kim, directice de la KTO à Toronto, la soirée a donné lieu à une présentation de Hillary Nguyen, gestionnaire marketing à la KTO.
Celle-ci a d’abord rappelé que la Corée du Sud peut se targuer de 5000 ans d’histoire et d’une culture tout aussi vénérable, mais que ses villes animées et effervescentes – à commencer par Séoul et Busan – sont d’excellents exemples de modernité.
Ça n’empêche pas pour autant qu’on puisse y séjourner dans une authentique hanok – une maison traditionnelle coréenne – où l’accent est mis sur la nature environnante et où on se plaît à savourer l’esthétique de la lenteur.
Au-delà de son style de vie souvent futuriste, Séoul compte néanmoins plusieurs attraits séculaires, comme le Gyeongbokgung, le premier et le plus grand palais de la dynastie Joseon, où on peut assister au changement de la garde deux fois par jour.
À Gueongju, le temple de Bulguksa, inscrit sur la Liste du patrimoine mondial de l’Unesco, forme quant à lui un exemple fort éloquent de bouddhisme coréen du 8e s., où on peut même séjourner et méditer.
Allez hop, la K-Pop!
On le sait, bon nombre de visiteurs choisissent d’atterrir en Corée du Sud pour s’abreuver de culture K-POP, que ce soit sous forme de concerts ou de cours de danse, ou encore pour assister à une série d’événements organisés avec des vedettes du genre, jusqu’en septembre.
Mais d’autres touristes choisissent la Corée du Sud pour explorer l’univers des K-Dramas, en visitant par exemple les sites de tournage de séries télé ou de films célèbres, qui comptent des adeptes partout dans le monde. Mais d’autres encore n’en ont que pour la gastronomie si particulière du pays.
À table!
La Corée du Sud regorge de bonnes tables, des gargotes sans prétention aux restos étoilés, et elles constituent à elles seules une source de motivation pour se rendre au pays, dans bien des cas.
On s’y régale (notamment) à profusion de kimchi, bulgogi (bœuf mariné cuit sur le grill), samgyeopsal (ventrèche de porc), bibimbap, chimaek (poulet frit servi en combo avec une bière), samgyetang (soupe de poulet au ginseng) et autres plats fermentés.
Tout le monde dehors!
Côté plein air, il y a aussi de quoi faire, comme de la randonnée pédestre sur le Jirisan (le mont Jiri), dans le sud du pays, ou sur le Hallasan (mont Halla), plus haut sommet de Corée (1950) m), au centre de l’île de Jeju, qui est coiffé d’un lac de cratère.
À vélo, la piste cyclable Chuncheon Sky Bike Path s’étire sur 30 km autour du lac Uiamho, alors que celle de Hyeopjae permet de couvrir la même distance sur la côte ouest de Jeju, entre la plage de Hyeopjae et le temple Sanbanggulsa.
L’hiver, le Phoenix Snow Park et le centre de ski Alpensia – où eurent lieu les compétitions de saut à ski lors des Jeux olympiques de 2018 – sont également à considérer.
Le bien-être essentiel
Après l’effort, le réconfort, et en Corée du Sud, le bien-être, c’est du sérieux. Le hanbang, médecine traditionnelle coréenne, vise ainsi à ramener l’équilibre entre le corps et l’esprit, en plus de donner lieu à la consommation du ginseng rouge, un ingrédient-clé reconnu pour ses propriétés anti-vieillissement et énergisantes. Plusieurs centres de santé offrent de tels traitements.
Dans un proche registre, on peut aussi s’offrir des séances de jjimjilbang, le spa et le sauna à la coréenne. Au WE Hotel de la forêt du mont Halla, on offre ainsi des thérapies aquatiques avec pierres volcaniques.
Enfin, le programme K-Stopover permet aux passagers en transit à l’aéroport d’Incheon – une destination en soi – de bénéficier de visites, gratuites dans certains cas, que ce soit pour une virée culturelle, une séance de magasinage ou une autre expérience.
Pour agents seulement
Afin d’aider les conseillers en voyages à vendre la Corée du sud à leurs clients, l’Office national coréen du tourisme a mis sur pied une formation en quatre temps, le Korea Travel Specialist Course.
En le suivant, les conseillers complètent quatre chapitres (survol du pays, attraits majeurs, incontournables à voir et K-Stopover). Une fois cela fait, ils ont droit à une carte-cadeau de 10 $ chez Starbucks, en plus de courir la chance de gagner une carte Amazon ou Walmart de 50 $, si leur formation est complétée avant la fin juillet.
À savoir
Les Canadiens qui séjournent en Corée pour un maximum de 180 jours n’ont pas à se procurer de visa, et ils sont aussi exemptés de faire une demande de K-ETA (K-Electronic Travel Authorization) jusqu’au 31 décembre prochain.
Info : toronto@knto.ca, 416 348-9056 et VisitKorea.or.kr
Instagram : @KTOCANADA