Sondage CAA-Québec: l’affaire Boeing 737 MAX a changé la perception de l’utilité du conseiller en voyages

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31 juillet 2019 – L’affaire Boeing 737 MAX a ébranlé la confiance de 4 Québécois sur 10 envers l’industrie du transport aérien, selon le plus récent sondage Les intentions de vacances des Québécois, été 2019 mené pour le compte de CAA-Québec(1). Il montre aussi que les voyageurs estiment de plus en plus pertinent de prendre certaines précautions pour éviter de se retrouver le bec à l’eau en cas de pépin.

Début avril, les avions Boeing 737 MAX étaient cloués au sol en raison de sérieux doutes soulevés sur la sécurité de cet appareil. Sage décision, évidemment. Mais, en conséquence, des milliers de voyageurs ont vu leurs vols retardés ou annulés et ceux qui avaient une assurance annulation et interruption de voyage étaient bien contents de l’avoir!

« Si vous êtes à l’étranger et que vous apprenez que votre vol de retour est retardé de trois jours, ça peut être un peu stressant », raconte Suzanne Michaud, vice-présidente Assurances chez CAA-Québec. « Ou encore, si vous arrivez en retard à destination, votre vol de correspondance ne vous attend pas! La croisière que vous deviez commencer à Miami est rendue en Jamaïque! Et ce n’est pas toujours possible de se faire rembourser les hôtels, les excursions et les activités qu’on a réservés. »

À quoi sert l’assurance annulation et interruption?

assurance voyages

C’est là qu’intervient l’assurance annulation et interruption de voyage. « On a eu des cas après l’interdiction de vol des Boeing 737 MAX », confirme Mme Michaud. Par exemple, votre assureur couvrira l’hôtel et les restos en attendant votre nouveau vol. Il pourra rembourser un vol de remplacement. Les activités que vous avez payées sans en profiter? C’est aussi garanti. L’assurance annulation et interruption peut aussi couvrir vos frais si vous devez tout annuler ou revenir en catastrophe en raison d’un problème de santé ou d’un décès dans la famille, par exemple.

Comme les protections et les allocations varient énormément d’un assureur à l’autre, il est important de poser des questions et de bien magasiner son assurance annulation et interruption de voyage et de garder en tête que l’assurance « du bureau » ou de la carte de crédit ne suffit peut-être pas.

L’affaire Boeing 737 MAX fait réfléchir

737 MAX de Boeing

Il faut croire que l’affaire Boeing 737 MAX a fait réfléchir. Près du tiers des répondants au sondage affirme que cette histoire a changé leur perception sur l’importance de souscrire une telle assurance. 6 personnes sur 10 ont l’intention d’y souscrire pour leurs voyages cet été, soit six points de plus que l’an dernier.

L’agent de voyages à la rescousse!

Quand un vol ne décolle pas ou doit s’arrêter en cours de route, l’agent de voyages se met au travail.

« Quand la nouvelle sur les 737 MAX est tombée, je peux vous assurer qu’on n’a pas chômé! C’était vraiment hors de notre contrôle, mais je suis très fier de ce que nos conseillers ont accompli pour prendre nos clients en charge: on a réservé d’autres vols, modifié des itinéraires, reporté des voyages… On fait tout notre possible pour qu’ils poursuivent leurs voyages », assure le vice-président Voyages de CAA-Québec, Philippe Blain. L’affaire Boeing 737 MAX a d’ailleurs changé la perception de l’utilité du conseiller en voyage pour 12 % des répondants.

15 % des voyageurs sans assurance santé voyage

Encore 15 % des voyageurs ont l’intention de partir sans assurance soins médicaux d’urgence cet été.

« On aimerait bien faire bouger cette statistique-là, parce qu’on entend dans les médias tellement d’histoires abracadabrantes de voyageurs qui se sont retrouvés avec des factures de dizaines de milliers de dollars pour des soins médicaux. Ce sont surtout les jeunes et je pense que plusieurs n’y pensent juste pas! Alors, parlons-en! Simplement demander ce qu’ils comptent faire s’ils se cassent une jambe, ça peut faire réfléchir! » suggère Mme Michaud.

(1) Sondage réalisé en ligne pour CAA-Québec par la firme Léger auprès de 1 007 Québécois âgés de 18 ans et plus entre le 12 et le 21 avril 2019. Un échantillon probabiliste de même taille comporte une marge d’erreur de plus ou moins 3,1 %.