Les dirigeants de l’ALPA Canada ont été rejoints cette semaine par des représentants élus de l’ALPA venant de partout au Canada pour parler aux députés et sénateurs sur la Colline du Parlement.
La discussion a porté sur les questions de temps de vol et de service, et les répercussions de l’ingérence gouvernementale dans le processus de négociation collective.
L’ALPA Canada continue de prôner une discussion et une collaboration continues sur l’efficacité de la réglementation actuelle et la question de savoir si elle est efficace pour atténuer la fatigue, améliorer la sécurité et remplir son intention initiale.
« L’ALPA Canada s’oppose à toute tentative pour affaiblir ou suspendre la réglementation du temps de vol et de service, qui est essentiellement un ensemble de règles de sécurité, a indiqué le commandant Tim Perry, président de l’ALPA Canada. Nous croyons nécessaire d’augmenter la collaboration avec le gouvernement et les parties prenantes de l’aviation pour améliorer collectivement les normes de sécurité. »
Transparence et inclusion recherchés
L’ALPA Canada réclame aussi la mise en place d’un processus d’élaboration de politiques plus transparent et inclusif afin que tous les intervenants, dont l’ALPA Canada, aient l’occasion de contribuer aux discussions et aux décisions ayant trait à la politique et la réglementation de l’aviation.
En ce qui concerne les négociations collectives libres et équitables, l’ALPA Canada a observé depuis deux ans une tendance inquiétante de la part du gouvernement du Canada à imposer des résultats à la table de négociation, « participant au jeu obscur des employeurs qui consiste à demander au Conseil canadien des relations industrielles de régler les dispositions en suspens des conventions collectives entre les employeurs et les travailleurs, tout en imposant un arbitrage exécutoire final », explique l’Association.
« L’ALPA Canada estime qu’il est toujours dans l’intérêt supérieur des deux parties de négocier de bonne foi les contrats à la table, a poursuivi le commandant Perry. Lorsque les parties reçoivent pour consigne de négocier de bonne foi et de rester à la table de négociation afin de faire l’effort voulu, cela donne souvent un meilleur résultat pour tous ceux qui sont impliqués. »
L’ALPA reste déterminée à travailler avec le gouvernement et les autres parties prenantes de l’aviation afin que la population canadienne ait l’industrie aérienne la plus sécuritaire et la plus robuste possible.