Transat accuse des pertes pour le T4 mais demeure confiante pour 2026

Le groupe se dit optimiste quant à l’accélération de sa croissance en 2026, avec une expansion de son réseau en Europe, en Afrique et en Amérique du Sud.


Transat déclare une perte de 12,5 millions de dollars pour son plus récent trimestre, comparativement à un bénéfice de 41,2 millions de dollars pour le même trimestre l’an dernier.

Les revenus du quatrième trimestre de Transat se sont établis à 771,6 millions de dollars, en baisse par rapport aux 788,8 millions de dollars un an plus tôt, période au cours de laquelle l’entreprise avait bénéficié d’indemnisations liées aux problèmes de moteurs GTF de Pratt & Whitney.

En excluant l’impact de cette diminution des indemnisations, Transat indique que ses revenus ont augmenté de 1,5 % par rapport à l’an dernier.

« Nous sommes optimistes quant à l’accélération de notre trajectoire de croissance en 2026, indique Annick Guérard, présidente et chef de la direction de Transat. Une expansion ciblée de notre réseau vers des destinations en Afrique, en Europe et en Amérique du Sud, combinée à un nombre réduit d’appareils immobilisés et à l’optimisation du réseau, devrait se traduire par une augmentation de la capacité en 2026. De plus, nous prévoyons tirer pleinement parti de notre programme Elevation grâce à des pratiques renouvelées de gestion des coûts et des revenus. »

Rappelons que la semaine dernière, Transat a évité un arrêt de travail coûteux en concluant une nouvelle entente de principe avec ses pilotes.

 

Une solide croissance

« En matière de rentabilité, malgré l’impact de certaines dispositions défavorables au quatrième trimestre, Transat a tout de même enregistré une solide croissance annuelle de son BAIIA ajusté », ajoute le chef de la direction financière de Transat, Jean-François Pruneau. Du côté du refinancement, la restructuration réussie de notre dette gouvernementale a constitué une étape clé en 2025. Cette réduction importante de la dette nous permet de poursuivre nos initiatives de croissance et de compléter la mise en œuvre de notre programme d’optimisation. »

« En plus de ces avantages, les charges d’intérêts diminueront de façon substantielle au cours de la prochaine année, tandis que les échéances de la dette ont été repoussées jusqu’en 2035, de poursuivre M. Pruneau. En définitive, nous pouvons désormais nous concentrer sur l’exécution de notre stratégie afin de créer de la valeur à long terme pour nos actionnaires. »

Avec les informations de La Presse Canadienne.