Le géant québécois du voyage récolte 788,8 millions $ en revenus (+3,2 %) et affiche un résultat net de 41,2 millions $ (1,05 $ par action) pour son dernier trimestre.
Transat A.T. inc. vient d’annoncer ses résultats pour le quatrième trimestre clos le 31 octobre 2024, lesquels se clôturent sur une note positive.
Pour ce trimestre, les revenus ont atteint 788,8 millions $, en hausse de 3,2 % par rapport aux 764,5 millions $ de la période correspondante de l’exercice précédent.
L’entreprise présente ainsi un résultat net de 41,2 millions $ (1,05 $ par action) comparativement à un résultat net de 3,2 millions $ (0,08 $ par action) pour la période correspondante de l’exercice précédent.
Quant au BAIIA ajusté, il a atteint les 123,3 millions $, comparativement aux 89,0 millions $ pour la période correspondante de l’exercice précédent.
Hausse du trafic
L’augmentation des revenus est attribuable à une hausse de 2,7 % du trafic exprimé en passagers-milles payants par rapport à 2023, ainsi qu’à l’enregistrement à titre de revenus d’une indemnité financière de 33,6 millions $ à la suite d’une entente conclue avec le fabriquant d’équipement d’origine des moteurs GTF2 de Pratt & Whitney.
En outre, la capacité offerte a augmenté de 4,0 % par rapport à la période correspondante de l’exercice précédent.
Ces éléments furent partiellement compensés par une diminution de 8,5 % des revenus unitaires aériens comparativement à la même période en 2023, quoiqu’en légère hausse par rapport au troisième trimestre de 2024.
Des revenus annuels à la hausse
Pour l’exercice annuel clos le 31 octobre 2024, les revenus ont atteint 3,284 milliards $, en hausse de 7,7 % par rapport à 3, 049 milliards $ pour l’exercice précédent.
La capacité offerte sur l’ensemble du réseau a augmenté de 10,1 % par rapport à 2023, tandis que le trafic a été supérieur de 7,6 % à celui de 2023.
L’entreprise enregistre par ailleurs une perte nette de 114,0 millions $ (2,94 $ par action) comparativement à 25,3 millions $ (0,66 $ par action) en 2023.
Pour l’exercice 2024, le BAIIA ajusté a été de 193,6 millions $, contre 263,3 millions $ pour l’exercice 2023. La baisse est essentiellement attribuable aux charges d’exploitation liées à l’accroissement de la capacité, aux dépenses engagées en raison des problèmes liés aux moteurs GTF2, en partie compensée par la croissance des revenus.
De multiples facteurs de variation
Outre les facteurs décrits pour le trimestre, la variation des revenus a été affectée par l’incertitude économique, la surcapacité dans l’ensemble du secteur, l’incidence sur la gestion des revenus découlant des problèmes liés aux moteurs GTF2, ainsi que par les menaces de grève durant la saison d’hiver.
En revanche, les résultats de Transat sont soutenus par un environnement concurrentiel plus discipliné, « comme en témoigne la hausse de nos revenus aériens unitaires sur une base séquentielle », indique Annick Guérard.
« En outre, nous avons amélioré notre situation de trésorerie grâce à la cession-bail de quatre moteurs GTFde Pratt & Whitney, dont trois ententes furent conclues avant la clôture de l’exercice 2024, ajoute Jean-François Pruneau, chef de la direction financière de Transat. Ces transactions ont généré des liquidités d’environ 118 millions $, qui ont permis de renforcer le bilan de l’entreprise.
« Enfin, les discussions avec les parties prenantes et l’examen de toutes solutions pour améliorer notre structure de capital se poursuivent et demeurent une priorité pour l’organisation », conclut Jean-François Pruneau.
Progression du programme Élévation
« Notre programme Élévation, un plan global d’optimisation visant à maximiser la croissance rentable à long terme, progresse comme prévu », poursuit Annick Guérard.
À ce stade, les initiatives mises en place permettront de générer 25 millions $ sur les 100 millions $ de l’objectif d’amélioration annualisée du BAIIA ajusté. Les premiers bénéfices significatifs sur les résultats sont attendus à partir de la seconde moitié de l’exercice 2025.
De belles perspectives pour 2025
« En ce qui concerne l’exercice 2025, nous nous attendons à ce que le secteur continue à privilégier une approche mesurée en maintenant une capacité relativement stable, estime Annick Guérard. De plus, la baisse de l’inflation et des taux d’intérêt laisse présager une augmentation du budget discrétionnaire des consommateurs. »
« Cette situation devrait être propice à la poursuite de l’amélioration de nos revenus aériens unitaires, poursuit la dirigeante. Toutefois, nous demeurons dans un contexte d’incertitude économique élevée qui nous amène à faire preuve de prudence. »
Pour l’exercice 2025, la Société prévoit augmenter la capacité disponible de 2 %, mesurée en sièges-milles offerts, comparativement à 2024.
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