Un voyageur remboursé après un faux appel au service d’Air Canada

Les passagers devraient toujours faire preuve de prudence et s’assurer de savoir à qui ils ont affaire, lors des transactions en ligne ou par téléphone.


Dans une curieuse affaire qui semble relever de la fraude en ligne, un homme de la Nouvelle-Écosse a finalement obtenu un remboursement d’Air Canada à l’issue d’un long combat de plusieurs mois impliquant un billet annulé et un centre d’appel fantôme.

Comme l’a rapporté CBC News, Jeff Richardson, de Stellarton, en Nouvelle-Écosse, a réservé un vol non remboursable pour le Texas, le 22 octobre 2023, directement sur le site web d’Air Canada.

Mais lorsqu’il a éprouvé des difficultés à choisir son siège, il a cherché en ligne le numéro de téléphone de la compagnie aérienne et a appelé un numéro commençant par 1-833. La personne qui a répondu a affirmé être un représentant d’Air Canada.

 

Un faux centre d’aide

Pensant parler à la compagnie aérienne, Richardson a transmis les informations de sa réservation ainsi que ses données de carte de crédit pour finaliser la sélection de son siège. Peu après, il a remarqué un prélèvement de plus de 200 $ au nom d’une entreprise appelée « AirReservation » – sans aucun lien avec Air Canada. Il a ensuite reçu un avis lui indiquant que son billet avait été annulé.

Lorsque Jeff Richardson a contacté Air Canada, on lui a expliqué que le vol avait effectivement été annulé en ligne et qu’aucun remboursement n’était possible, selon les conditions tarifaires de son billet. Après sept mois d’échanges, Air Canada a confirmé cette semaine qu’elle allait rembourser Richardson et respecter le tarif initial.

 

La prudence est de mise

« Sur la base de ces constatations, nous allons rembourser ce client et nous assurer qu’il paie le tarif initialement indiqué pour un billet de remplacement », a déclaré la compagnie aérienne dans un communiqué transmis à CBC News.

« Cette histoire peut servir d’avertissement : les gens doivent faire preuve de prudence et s’assurer de savoir à qui ils ont affaire lors de transactions en ligne ou par téléphone, et n’utiliser que des sources d’information officielles et certifiées », de poursuivre le transporteur.

Jeff Richardson pense qu’il a peut-être visité un site frauduleux – une page imitant un site légitime – sur lequel figurait un numéro erroné. Il a fini par réserver un second vol et s’est rendu au Texas en novembre pour une conférence professionnelle. Il affirme qu’à l’avenir, il fera preuve de plus de vigilance, en vérifiant l’authenticité des sites web et des coordonnées avant de fournir des informations sensibles…