5 octobre 2020 — Des centaines d’agents de voyage de première ligne ont été licenciés au sein des opérations canadiennes de Flight Centre, a confirmé Allison Wallace, vice-présidente de la communication et de la responsabilité sociale des entreprises chez Flight Centre.

La majorité d’entre eux étaient des agents de première ligne, mais des personnes de tous les aspects et niveaux de l’activité de Flight Centre ont été touchées, y compris le soutien au siège social, a déclaré Allison Wallace à Travelweek.

Début juin, près de trois mois après que le gouvernement canadien a publié son avis global contre les voyages non essentiels, Flight Centre a annoncé que son modèle de vente au détail allait passer à un réseau de “hubs”. L’idée était que Flight Centre fonctionnerait avec moins d’emplacements physiques, mais avec plus de personnes qui y seraient rattachées. Le plan initial prévoyait la réouverture de 30 sites en tant que hubs, mais en raison du climat actuel, Flight Centre a réajusté son plan et prévoit maintenant de rouvrir 9 sites en tant que hubs.

CE QUE DÉCLARE FLIGHT CENTRE À PROPOS DE SES LICENCIEMENTS

“Il y avait plus de 600 personnes (dont la majorité était en congé) dont les rôles ont été définitivement supprimés aujourd’hui. Depuis le début de la pandémie mondiale COVID-19 au début de cette année, nous avons pris de nombreuses décisions difficiles pour répondre à l’effet paralysant que la pandémie a eu sur l’industrie du voyage. Aucune industrie n’a été plus durement touchée par cette pandémie que l’hôtellerie et les voyages. Nous avons pris ces décisions dans le but de réduire notre capacité à créer de superbes expériences de voyage à un niveau qui correspondait à la demande dans le monde de COVID.”

“Les restrictions sur les voyages ont été imposées par les gouvernements du monde entier à un rythme effréné. Ces restrictions restent en place ; et les clients sont préoccupés par les voyages et essaient de comprendre exactement quel est le risque de visiter d’autres endroits. Il en résulte une baisse de la demande de voyages sans précédent. Nous avons vigoureusement sollicité l’aide du gouvernement au Canada afin d’accéder à ces fonds pour préserver les emplois au sein de l’entreprise. Au Canada, nous avons eu un certain succès avec le programme de subvention salariale (SSUC), mais il s’est avéré n’être qu’une solution à court terme.”

“LA REPRISE SIGNIFICATIVE DES VOYAGES VA PRENDRE BEAUCOUP PLUS DE TEMPS QUE PREVU”

“Pour Flight Centre, cela signifie que la “bonne taille” pour nous est encore plus petite que ce que nous et les autres grandes entreprises du secteur avions prévu. Beaucoup de nos collègues ont été mis à pied pendant l’épidémie, avec l’espoir et l’intention de ramener tout le monde dans l’équipe lorsque nous aurions traversé la crise.”

“Cependant, nous réalisons maintenant qu’une reprise significative des voyages va prendre beaucoup plus de temps que prévu et qu’il n’est tout simplement pas possible de conserver l’ensemble de notre personnel, ni même notre personnel réduit actuel. Cela signifie que nous avons dû réduire davantage les coûts et qu’un nombre encore plus important de personnes ont dû être licenciées ou mises à pied.”

“C’est une décision extrêmement difficile que le Flight Centre a traitée avec le plus grand sérieux. Flight Centre se définit par son personnel. Notre culture est une culture de peuple, une culture d’efforts communs et d’expériences partagées. Il est extrêmement douloureux pour nous tous de laisser partir les membres de notre équipe. De laisser partir des travailleurs acharnés et des collaborateurs de valeur. De laisser partir nos amis.
Malheureusement, c’est une décision nécessaire car il n’y a tout simplement pas assez de demande pour que nous restions à notre taille actuelle. Cette étape très douloureuse a été prise en dernier recours, mais c’est une étape nécessaire pour endurer et survivre dans notre nouvelle réalité”.

Source : Travelweek
Traduit par Eloïse Petit.