11 bonnes raisons de naviguer avec CroisiEurope

Après un séjour à bord de l’Elbe Princesse II, entre Prague et Berlin, notre rédacteur en chef revient sur tout ce qui a fait de sa croisière fluviale un séjour mémorable – et sur ce qui rend CroisiEurope si intéressante.


Au printemps dernier, j’ai navigué sur la Moldau et l’Elbe à bord de l’Elbe Princesse II, un navire de croisière qui m’a mené de Prague à Berlin. Un séjour passionnant pour quiconque apprécie l’art, la culture, l’histoire et même les décors naturels inédits – comme les anciens volcans éteints de Tchéquie ou les falaises de grès de l’Elbe -, de même que le confort et la bonne chère.

Si cette croisière est représentative de toutes celles de CroisiEurope, voici plusieurs ingrédients essentiels qui en font une valeur sûre, mais aussi, en l’espèce, une formidable façon de sillonner l’Europe centrale, en visitant des sites et villes splendides tout en relaxant et en se régalant à table.

 

Le cadre à bord

Crédit : Gary Lawrence

L’Elbe Princesse II dispose d’agréables aires publiques, ouvertes et aérées, dont la salle à manger bien fenêtrée (niveau inférieur) et la salle de séjour, avec des fenêtres encore plus grandes, ainsi que de confortables fauteuils et canapés. 

Crédit : Gary Lawrence

La quasi-totalité du toit du navire forme aussi une vaste terrasse, le pont Soleil, qui est en partie couvert et où on peut s’allonger dans les chaises longues et voir défiler le décor au ralenti. Tout est compris à bord (repas, boissons, wi-fi…) sauf les excursions qu’on peut se procurer à la carte ou en forfait.

 

Les cabines

Crédit : Gary Lawrence

Elles sont de taille modeste, mais celles du pont supérieur comportent de grandes fenêtres coulissantes de style porte-patio (presque la taille de la cloison de la cabine) qui s’ouvrent sur l’extérieur. On peut s’étendre dans son lit pour admirer le paysage ou déployer la télé escamotable sur simple commande du doigt.

Crédit : Gary Lawrence

Une salle de bain complète (avec douche très efficace), une petite tablette-bureau ainsi qu’une garde-robe avec coffret de sûreté complètent le tout.

 

La restauration

Crédit : Gary Lawrence

Elle est toujours très bonne, voire excellente. Le menu unique (sauf en cas de demande spéciale) change à chaque jour et le chef se fait un point d’honneur de varier sa composition en demeurant dans le registre de la gastronomie française, avec ou sans touche locale.

Crédit : Gary Lawrence

On n’est jamais déçu : dos de cabillaud sauce au beurre blanc, pavé de cerf aux airelles, cailles au vin rouge, omelette norvégienne flambée au cognac et servie avec faste… Le tout est arrosé de vin blanc ou rouge à volonté (avec un choix plus vaste en allongeant la monnaie).

Crédit : Gary Lawrence

Le matin, chaque table dispose de sa corbeille remplie de (très bonnes) viennoiseries alors que le buffet propose les traditionnels mets du matin (œuf, fromages, charcuteries, céréales, yogourts, etc.). On peut demander quelques plats à la carte (omelettes, œufs pochés…)  

En dehors des repas, bien copieux, il y a peu à se mettre sous la dent, que des grignotines. Mais le bar est ouvert et on peut demander en tout temps des rafraîchissements, alcoolisés ou pas.

 

Le service

Crédit : Gary Lawrence

C’est l’une des grandes forces de ce navire – et aussi de CroisiEurope, assurent plusieurs passagers assidus. Il est ultra-attentionné et toujours souriant, surtout à table, où il est particulièrement chaleureux, efficace et majoritairement fourni en français.

Anecdote qui en dit long : en apprenant que j’étais amateur de tokaj, l’un des serveurs, hongrois, est allé dans sa cabine chercher une bouteille de ce savoureux vin de son pays pour m’en offrir fièrement un verre. Voyez le genre?

De façon générale, tout le personnel – femmes de chambre et matelots compris – est par ailleurs avenant et très sympa avec les passagers.

 

L’entretien

Crédit : Gary Lawrence

La propreté de l’Elbe Princesse II est impeccable, à l’intérieur comme à l’extérieur. Les grandes fenêtres sont toujours bien nettes et régulièrement entretenues, et on profite même du passage en écluse pour nettoyer jusqu’aux flancs du navire : c’est dire le souci qu’on porte à l’état général du navire.

 

Les escales

Crédit : Gary Lawrence

Elles sont toutes fort intéressantes, voire épatantes, et il y a toujours quelque chose de passionnant à découvrir, à voir, à apprendre. C’est là un autre point fort de cette croisière (et on suppose que c’est globalement le cas avec les autres croisières proposées par CroisiEurope). 

Crédit : Gary Lawrence

Bon à savoir : même si plusieurs tours guidés sont proposés à bord pour Prague et Berlin, mieux vaut prévoir quelques jours additionnels, avant et après la croisière, tant il y a à voir et à faire dans ces deux villes.

Pour plus de détails sur les escales, consultez nos trois cartes postales publiées au printemps dernier, en cliquant ici, ici et ici.

 

Les tours guidés en français

Crédit : Gary Lawrence

À chaque escale, des excursions guidées sont proposées, toujours avec guides francophones. Dans certains cas, les croisiéristes sont libres d’explorer par eux-mêmes la destination (à Prague, Berlin, Meissen, Bad Schandau et Dresde, par exemple). Mais on n’a parfois d’autre choix que de prendre part à l’excursion, la destination visée étant située entre deux escales (comme à Wittenberg, alors que le navire progresse tandis qu’on visite) ou trop éloignée du port (comme Köningstein).

À Dresde, le tour guidé en autocar fait un long détour dans l’ensemble de la ville, alors mieux vaut y aller par soi-même si on désire se concentrer sur la vieille ville – qui est LA chose à voir et à faire lors de cette escale.

En tout état de cause, mieux vaut acheter au départ le forfait qui inclut toutes les excursions : au tarif où sont celles qui sont individuelles, on rentre vite dans son argent. Sinon, le coût total revient plus cher après quelques excursions et il arrive qu’il n’y ait plus de place.

Crédit : Gary Lawrence

Enfin, selon la semaine où on prend part à la croisière, certaines excursions peuvent être rajoutées ou retirées, pour toutes sortes de raisons – c’est par exemple le cas de l’ancien camp de concentration de Terezin, en Tchéquie.

 

La vie à bord 

Crédit : Gary Lawrence

De la même manière qu’on découvre l’arrière-cour des particuliers en train, on fait de même dans une croisière fluviale. On regarde le décor défiler lentement, on s’invite dans l’intimité des gens, on s’immisce dans le travail des paysans, on découvre l’envers du décor des villes et villages qu’on longe, chemin d’eau faisant.

Crédit : Gary Lawrence

Chaque jour, on peut s’affaler sur une chaise longue du pont Soleil ou se vautrer dans le lit de sa cabine pour voir défiler les images du rivage : les clochers bien dressés, les hameaux délaissés, un paysan taquinant le poisson, une flopée de hérons, un cycliste en train de nous dépasser sur les jolies pistes cyclables de l’Elbe… Même avec le vent dans le dos, les roues à aubes de l’Elbe Princesse II n’arrivent jamais à le propulser à plus de 18 km/h.

Crédit : Gary Lawrence

Entre toutes les escales, la vie suit son cours à bord. Certains tricotent, d’autres papotent, d’autres encore potassent un roman ou leur guide de voyage en attendant le prochain appel d’Erika, la truculente et polyglotte chef de croisières.

Crédit : Gary Lawrence

Celle-ci invite les passagers à se ruer aux fenêtres ou sur le pont Soleil à l’approche du pont-harpe d’Usti ad Labem, d’une des nombreuses écluses franchies, de la fabuleuse Dresde ou de la jolie ville de Litomerice, quand on aperçoit les surprenants volcans éteints de la Tchéquie, au loin.

 

L’animation à bord

Crédit : Gary Lawrence

Elle va des présentations sur la bière tchèque (avec dégustation) à la soirée-guinguette à la française, avec danse et bérêt sur le crâne, en passant par l’excellent prestation d’un trio tchèque qui présente de la musique folklorique du pays, avec un joueur de cimbalom (sorte de piano-xylophone ancien). En tout état de cause, on est libre d’aller sur le pont Soleil ou dans sa cabine, si on n’est pas intéressé.

Vers la fin du séjour, des visites en groupe sont aussi organisées au poste de pilotage, question de découvrir comment on pilote un bâtiment de 100 m de long sur des fleuves et des canaux souvent étroits et peu profonds.

 

Les passagers

Crédit : Gary Lawrence

Lors de notre séjour, la très grande majorité des 89 croisiéristes était francophone (Français, Belges, Suisses et un Québécois – votre serviteur), et seuls huit passagers (états-uniens) étaient anglophones. Autant d’occasions de se lier d’amitié avec des cousins d’outre-mer, que ce soit lors des excursions, au salon ou à table, où on encourage d’ailleurs la convivialité sans l’obliger : on peut très bien demander une table à part si on ne se sent pas d’humeur bavarde.

La moyenne d’âge des passagers tournait autour de 70 ans, mais il y avait quelques quinquagénaires ainsi qu’une famille avec deux ados. Presque tout le monde était en bonne forme physique et jamais le rythme du groupe n’a été ralenti lors des excursions.

 

D’autres croisières à découvrir

Crédit : Gary Lawrence

Enfin, une fois qu’on a la piqûre, ce n’est pas le choix qui manque pour récidiver : CroisiEurope offre une multitude de croisières fluviales (mais aussi maritimes) en Europe, en Afrique, en Asie et au Moyen-Orient.

Info : croisieurope.travel/fr

Crédit : Gary Lawrence