Découvrir (le) Champlain à Montréal

Le week-end dernier, ce navire de croisières de Ponant mouillait dans le port de Montréal. Profession Voyages en a profité pour aller l’explorer lors d’une visite-éclair.


Tandis que les passagers du Champlain exploraient Montréal et ses environs, la directrice du développement des affaires de Ponant pour l’est du Canada, Erica Barbour, a saisi l’occasion pour organiser une visite guidée, dimanche le 20 octobre.

En tout, une vingtaine d’agents de Transat Distribution Canada, des représentants des médias ainsi qu’une dizaine d’autres pros du voyage sont venus découvrir le cadre ravissant du Champlain, l’un des six navires d’exploration de cette prestigieuse compagnie de croisières.

Tous nommés en l’honneur d’autant d’explorateurs français et conçus pour naviguer sous les Tropiques et dans des environnements tempérés, ces navires peuvent héberger 184 passagers dans des suites et cabines qui comptent toutes leur balcon privé.

Quatre suites de luxe situées à l’arrière du navire intègrent une vaste terrasse, avec ou sans bain à remous mais toujours avec une large fenestration, une salle de bain avec douche et baignoire panoramique, un petit séjour, une chambre avec lit king et un walk-in.

 

Une foule de commodités

Près de la piscine extérieure, une plateforme amovible peut servir de scène aux « Instants Ponant » – ces petits moments signature qui font toute la différence – et permet aussi aux passagers de monter à bord des zodiacs pour leurs expéditions, ou encore de se baigner en mer en gardant un pied sur la plateforme.

Les intérêts particuliers des passagers sont servis par des croisières thématiques portant sur le golf, l’opéra, la musique classique, le cinéma, la gastronomie, la famille…

Une salle spectacles et de conférences peut accueillir tous les passagers à la fois – de nombreuses croisières thématiques sont organisées – alors qu’un spa et une salle de gym avec vue sont également accessibles.

L’une des particularités du Champlain (et de ses navires-sœurs) est le lounge Blue eye, situé dans au cœur de la coque et conçu pour évoquer – de façon stylée, bien sûr –, l’intérieur de la gueule d’une baleine.

De là on peut relaxer en sirotant un verre tout en observant les fonds sous-marins à travers l’un des deux hublots en forme d’oeil.

 

Un tout-inclus flottant

On décrit souvent les navires de Ponant comme étant des yachts de croisières (ou « hôtels-boutique flottants », c’est selon), c’est à dire une sorte d’hybride entre un paquebot traditionnel et un yacht de luxe : tout le confort et les commodités du navire de croisière y sont, mais on y a droit à toute l’intimité, au design et à l’esprit d’un yacht.

À bord, tout est inclus, y compris l’accès au spa – mais pas les services qu’on y propose. À compter de 2025, au moins une excursion terrestre par escale sera également comprise dans le prix de la croisière, alors qu’il fallait jusqu’ici payer pour chacune d’elles. D’autres excursions ainsi que des boissons premium – grands crus et champagne par exemple – demeurent en sus.

Le ratio employés/croisiéristes est très élevé et le service à bord, offert en français et en anglais, est attentionné sans jamais être ampoulé, dans les aires publiques comme à table – un élément primordial de l’offre Ponant.

Depuis ses débuts en 1988, Ponant se fait en effet un point d’honneur de mettre la gastronomie au sommet de ses priorités. À chaque jour, le menu change et propose un choix de plusieurs mets à la carte, en plus du buffet qui permet de concocter soi-même son entrée. Le tout est arrosé de « vin croisière » à volonté lors des repas.

 

Des navires qui se faufilent partout

La petitesse des navires de Ponant (de 184 à 254 passagers maximum selon le bâtiment) leur permet d’aller là où peu d’autres navires vont. Ainsi, ils peuvent s’approcher de ports difficilement accessibles dans les Caraïbes ou en Méditerranée, les deux régions préférées des Québécois pour les croisières Ponant, juste avant l’Antarctique et l’Arctique.

De nos jours, Ponant compte 4 « sisterships » (l’Austral, le Boréal, le Soléal et le Lyrial), 6 navires d’exploration (dont le Champlain), deux voiliers (un petit de 12 passagers et un catamaran d’une trentaine de places), en plus du Paul Gauguin, célèbre paquebot sillonnant la Polynésie française depuis plus de 25 ans.

Le fleuron de la flotte demeure cependant le Commandant Charcot, seul « brise-glace de luxe » au monde, un navire sept fois plus puissant que les autres navires de Ponant et capable de s’ouvrir une voie dans une banquise là où les autres ne le peuvent pas, ce qui lui permet d’aller à la rencontre des manchots empereurs en Antarctique ou de gagner les trois pôles nord : le géographique, le magnétique et le pôle nord d’inaccessibilité, un exploit qu’il a réalisé le mois dernier.

 

Une entreprise née de la mer

« À chaque fois que je présente Ponant, je commence par mentionner que son fondateur est un ancien de la marine française : ça donne de la légitimité à l’entreprise », indique Erica Barbour.

Selon elle, la clientèle-type du Champlain et de Ponant est composée essentiellement de voyageurs de 60 ans en moyenne, dont environ 20 % qui naviguent en solo. Tous ont une propension à vouloir voir le monde différemment, après l’avoir déjà vu abondamment : la plupart sont de grands voyageurs qui ont déjà beaucoup bourlingué.

Même si les enfants y sont les bienvenus (dès 3 ans pour les croisières classiques, 6 ans pour les croisières d’expédition et 8 ans pour les croisières d’exploration), les navires sont surtout fréquentés et conçus pour des adultes, mais on trouve néanmoins un espace où les jeunes peuvent se retrouver entre eux.

 

De l’importance des agences de voyages

Pas moins de 45 % des ventes de Ponant provient d’Amérique du Nord, et celles-ci sont en constante progression depuis que la flotte a lancé de nouveaux navires. Une grande partie de ces ventes est d’ailleurs attribuable au réseau des agences de voyages. « Les conseillers de voyages comptent pour une part importante de nos ventes et leur contribution est très importante pour nous », assure Erica Barbour.

À titre d’exemple, on trouve à bord de chaque navire une « ambassadrice » chargée de s’occuper des demandes des passagers. Si ceux-ci procèdent à des réservations ou à des changements de réservation pour une excursion tandis qu’ils sont à bord, les agents de voyages avec qui ces clients ont d’abord traité toucheront une commission sur ces transactions.

 

Expansion et durabilité

Présentement distribuées par Tours Chanteclerc, 5Continents, Traditours et, depuis cette année, par les Spécialistes Luxe Certifié TDC, les croisières Ponant continuent d’étendre leurs partenariats avec d’autres fournisseurs.

Enfin, rappelons que le développement durable est l’un des fers de lance de cette entreprise, et que celle-ci met beaucoup d’efforts pour minimiser son impact sur l’environnement, comme en fait foi sa certification Green Globe, récemment obtenue, ainsi que le développement de son navire futuriste Swap2Zero, qui vise à atteindre la navigation décarbonisée.

Info : ponant.com