Dans le cadre de son plus récent séminaire, Vacances Air Canada a invité les pros à assister à un long-métrage plein de rebondissements, celui de sa programmation 2025.
La thématique du tout dernier séminaire choisie par Vacances Air Canada, en ce début d’année, n’aurait pas pu mieux être mieux servie qu’hier soir : quoi de mieux que l’écran géant d’une salle de cinéma pour « Rêver plus grand, explorer le monde »?
C’est devant 150 conseillers en voyages confortablement assis au Cineplex Laval que Marco Gagnon et Nicolas Thériault, respectivement directeur des ventes Québec, Ottawa et Atlantique et chef de secteur des ventes chez VAC, ont animé la soirée avec humour et entrain.
Déballage en direct
Après avoir lancé, plus tôt dans la journée, la version numérique de sa trousse d’outils sur l’Asie, l’Amérique du Sud, l’Océanie et autres destinations, le voyagiste a voulu ouvrir celle-ci devant public pour en dévoiler tous les avantages en direct, comme une immense séance d’unboxing.
Avec la collaboration des partenaires de l’événement – Air Canada, Celebrity Cruises, Visit Australia, Visit Ireland, TripOppo et Arabian Adventurers –, la soirée a donné lieu à de multiples présentations et projections de vidéos, toutes magnifiées par l’immense écran devant lequel les invités qui se sont succédés paraissaient tout petits.
Ils semblaient d’autant plus minuscules que la programmation de VAC mise en valeur était, elle, immense, avec 180 destinations, 350 circuits partout dans le monde – dont de nouveaux circuits multipays en Europe –, 100 itinéraires de croisières…
Le meilleur de l’Europe
« Ce soir, nous sommes ici pour parler des destinations internationales et aider les conseillers à les vendre, autant en Europe qu’en Asie, en Amérique du Sud et en Océanie », indique Marco Gagnon, avant de monter sur scène pour co-animer la soirée.
Même si une autre trousse à outils, dévoilée l’automne dernier, est consacrée uniquement à l’Europe, l’accent a d’abord été mis sur les nouvelles liaisons pour Porto et Naples, au départ de Montréal.
« Dans le premier cas, ça nous ouvre de belles possibilités pour des open jaw avec Lisbonne; dans le second, ça nous donne la chance d’offrir la côte Amalfitaine, dit Marco Gagnon. Et avec ces nouvelles liaisons, Air Canada devient la compagnie aérienne canadienne qui dessert le mieux l’Italie, avec Milan, Rome et Venise. »
De son côté, Nicolas Thériault en a profité pour pointer du doigt les trois forfaits les plus vendus du Vieux-Continent (Le Portugal du Nord et du Sud, Le meilleur de la Grèce et Découverte de l’Italie), de même que les trois nouveaux circuits incontournables (Au-delà de Paris, Sorrente et Ischia et Amsterdam et plus encore).
Il en a ensuite profité pour rappeler que le volet croisières continue de prendre de l’expansion chez VAC, avec l’ajout de nouveaux joueurs (CroisiEurope et Virgin Voyages) parmi la quinzaine de compagnies de croisières représentées par le voyagiste.
Prague via Toronto?
Même si Montréal est fort bien desservie avec ses nombreux vols pour l’Europe, Vacances Air Canada veut quand même mettre de l’avant les nouvelles liaisons au départ de Toronto.
« Prague est une belle nouveauté qui nous ouvre les portes de l’Europe de l’Est, plaide Marco Gagnon. Et ce que je dis souvent aux conseillers, c’est que les vols de connexions au départ du Québec sont très, très bon marché, et ils ne représentent souvent qu’un ajout d’une centaine de dollars. »

Marco Gagnon, directeur des ventes Québec, Ottawa et Atlantique, VAC
Cela dit, avec tous les vols désormais disponibles pour autant de destinations au départ de la métropole québécoise, le choix est déjà bien vaste.
« Je suis vraiment content et fier, en tant que Montréalais, de voir que ma ville offre autant de vols pour le reste du monde, poursuit Marco Gagnon. Je suis d’autant plus fier que les circuits en français se multiplient, et ce partout dans notre réseau, y compris au Japon et en Australie. »
À cet égard, Marco Gagnon se réjouit de l’intérêt suscité par ces deux dernières destinations, au Québec. « Depuis notre vol direct Montréal-Tokyo, le Japon est LA destination tendance, les gens en redemandent! », dit-il.
Selon lui, Séoul devrait avoir droit au même engouement dans peu de temps. « Même si la série Squid Games n’incite pas nécessairement à se rendre en Corée du Sud, elle met néanmoins la destination en évidence et elle attire l’attention. »
Les Aussies aussi
Entre autres destinations qui font pétiller les yeux de Marco Gagnon, on compte également l’Australie. « Nous sommes très contents de l’offrir, c’est une destination bucket list que beaucoup de gens veulent découvrir, dit-il. Même si c’est loin et que ça peut paraître compliqué d’y voyager, nos circuits permettent d’explorer efficacement ce vaste pays, et même la Nouvelle-Zélande avec certains forfaits. Comme en Europe, nos circuits sont offerts en semi-liberté : tout est prévu à l’avance mais on ne se sent pas pour autant confiné ».

Barbara Mengue Mbo, responsable, Activités de ventes et communications chez VAC, s’est dévouée pour distribuer le popcorn.
Si le pari de VAC sur l’Australie est de rendre la destination plus accessible pour le client, il vise aussi à faciliter la vie du conseiller quand vient le temps de le proposer. « Ça peut lui prendre des heures à le monter alors qu’avec nous, l’itinéraire est bouclé en quelques minutes, avec le vol, les visites, les moments forts, les activités et la location de voiture », assure Marco Gagnon.
Encore ici, les circuits en français, tant au Japon qu’en Corée et en Australie, jouent pour beaucoup dans l’intérêt des voyageurs, croit Marco Gagnon.
Du côté de l’Amérique du Sud
Toujours soucieux d’en offrir plus, VAC se tourne aussi de plus en plus vers ce continent, et tant les voyageurs que les conseillers en redemandent.
« On sent vraiment un intérêt pour la diversification des destinations : les gens veulent aller ailleurs, et les agents de voyages sont intéressés à en apprendre plus sur de nouvelles possibilités, d’où la formation d’aujourd’hui, qui fait salle comble! », explique Marco Gagnon.
Si la Colombie est la destination sud-américaine qui cartonne le plus chez VAC, le Brésil n’en demeure pas moins de plus en plus en demande.
« Il y a tellement de nouveautés sur cette destination, constate Marco Gagnon. Et encore une fois, avec nos circuits, la possibilité de bien explorer le pays apparaît d’autant plus facile. »

De gauche à droite, on reconnaît Marco Gagnon, directeur des ventes Québec, Ottawa et Atlantique, VAC; Emma Rose Di Iorio, coordonnatrice des ventes et des communications, VAC; Barbara Mengue Mbo, responsable, Activités de ventes et communications, VAC; Karen Acs, chef de service principale commerciale régionale, Air Canada; Nicolas Thériault, chef de Secteur des ventes, VAC; et Rimon Tawfik, chef des ventes internes, Air Canada.
Enfin, les voyages de luxe ont de plus en plus la cote, et ceux de VAC n’échappent à l’engouement. « Nos circuits Premium marchent très bien; en fait, ils sont plus que jamais en demande! »
Pour conclure, VAC suggère aux conseillers de demeurer à l’affût, car dans le cadre du 50e anniversaire du voyagiste, bien des surprises et des nouveautés seront dévoilées, au cours de l’année.
Des destinations de substitution aux USA?
De façon générale, on s’attend à ce que plusieurs des destinations abordées hier soient encore plus populaires, cette année, en raison de la vague de boycott à l’égard des États-Unis.
Même si Air Canada a annoncé, en début de semaine, qu’il se préparait à éventuellement redéployer certains de ses appareils ailleurs qu’au pays de l’Oncle Donald, le transporteur maintient toujours ses vols sur ce pays, pour plusieurs bonnes raisons.
« Dans le processus décisionnel qui mène au choix d’une liaison aérienne, on ne tient pas seulement compte des Canadiens qui s’envolent vers les États-Unis, mais aussi des passagers qui partent des États-Unis et qui transitent par un aéroport canadien pour se rendre ailleurs dans le monde », explique Karen Acs, chef de service principale commerciale régionale chez Air Canada.
À cet égard, il suffit d’avoir déjà transité par les aéroports JFK ou Chicago-O’Hare pour comprendre que les correspondances sont beaucoup plus fluides dans les plaques tournantes situées du côté nord de la frontière canado-états-unienne.
Sans compter que plusieurs parmi les Canadiens qui s’envolent pour les États-Unis le font par affaires, et qu’ils ne cesseront pas pour autant de le faire, même si les relations politiques entre les deux pays s’aggravent.
Si ça se trouve, c’est peut-être même l’inverse qui pourrait se produire : le cas échéant, il en résultera peut-être une demande accrue pour les déplacements d’affaires, question de régler d’éventuels différends…
Enfin, si jamais on en venait à redéployer certains vols ailleurs, nul ne sait où et comment les choses se produiraient. Sans doute peut-on imaginer une augmentation de fréquence sur une destination déjà desservie plutôt que d’envisager l’établissement d’une nouvelle desserte, la première option paraissant plus aisément réalisable…