«Beaucoup de travail reste à faire»: ACTA et CNLA réagissent au budget 2021

20 avril 2021 – Le gouvernement fédéral a dévoilé hier ses plans de dépenses pour gérer la crise de la COVID-19 et tracer une voie économique dans un Canada post-pandémique.

Bien que l’économie dans son ensemble ait fait mieux que prévu, il existe encore des secteurs en difficultés dans le pays, ceux qui dépendent fortement des interactions en personne, comme la restauration et le tourisme, qui doivent faire face à une longue reprise.

La ministre des Finances Chrystia Freeland a annoncé dans le budget 2021, l’extension des programmes d’aide COVID-19 du Canada comprenant :

  •  La prolongation de la SSUC, de la SUCL et de la Mesure de soutien en cas de confinement jusqu’au 25 septembre 2021.
  •  La prolongation de la Prestation canadienne de la relance économique (PCRE), de 12 semaines supplémentaires.

Alors que la PCRE sera prolongée de 12 semaines supplémentaires, pour un total de 50 semaines, à partir du 17 juillet, cette prestation sera versée à raison de 300 $ par semaine, au lieu de 500 $, pour les huit dernières semaines avant de cesser complètement.

Le budget annoncé hier comprend également un nouveau programme, le Programme d’embauche pour la relance économique au Canada (PAREEC), disponible de juin à novembre 2021, qui prévoit 595 millions de dollars pour faciliter le retour des travailleurs ou l’embauche de nouveaux employés par les entreprises.

En ce qui concerne le tourisme intérieur, le budget vise également à revitaliser le secteur touristique canadien grâce à un milliard de dollars pour aider les entreprises touristiques à se rétablir et pour soutenir les festivals et les événements culturels.

Des fonds ont également été alloués à Transports Canada et à l’ACSTA, pour les aéroports du Canada et les mesures de sécurité du transport aérien.

LES RÉACTIONS DE L’ACTA

L’ACTA se réjouit de la prolongation des programmes de soutien fédéraux jusqu’en septembre. Cependant, bien qu’elle soit bienvenue et nécessaire, elle a été le seul point positif pour l’industrie du voyage dans le budget fédéral annoncé hier.

L’une des rares mentions du voyage dans le budget est que le gouvernement prévoit d’économiser 1,1 milliard de dollars sur cinq ans, et 222,5 millions de dollars par an par la suite, en réduisant les voyages du gouvernement.

La présidente de l’ACTA, Wendy Paradis, a déclaré que, bien que l’ACTA prenne le temps d’examiner le budget de 724 pages, l’ACTA est préoccupée par la baisse du versement des aides à partir de juillet.

Le récent sondage de l’ACTA auprès de plus de 1 000 agences de voyages a révélé que 75 % d’entre eux ne survivraient pas sans une aide continue jusqu’à la fin de l’année.

« Une autre information importante à comprendre dans les prochaines étapes de défense de l’ACTA est que le budget 2021 propose également de fournir au gouvernement l’autorité législative d’ajouter des périodes d’admissibilité supplémentaires pour la SSUC, la SUCL et la Mesure de soutien en cas de confinement jusqu’au 20 novembre 2021, si la situation économique et de santé publique le justifie », a ajouté Wendy Paradis.

SITUATION POUR LES COMPGNIES AÉRIENNES

Le budget ne semble rien prévoir de particulier pour les compagnies aériennes.

Le Conseil national des lignes aériennes du Canada a publié une déclaration post-budget, affirmant que beaucoup de travail reste à faire.

« Comme le gouvernement l’a déclaré à plusieurs reprises, un secteur de l’aviation en bonne santé est essentiel à notre économie et à notre rétablissement général après la pandémie. Le budget d’hier a pris des mesures pour aider le secteur pendant la crise immédiate. Mais il reste encore du travail à faire, en particulier l’élaboration d’un plan de redémarrage sécuritaire pour l’aviation et les voyages internationaux, si nous voulons rétablir les centaines de milliers d’emplois canadiens qui sont soutenus par le secteur et faciliter la reprise économique des collectivités dans toutes les régions du Canada », a déclaré Mike McNaney, président et chef de la direction du CNLA.