Au début du mois, Profession Voyages a navigué à bord de l’Elbe Princesse II, dans le cadre d’une croisière entre Prague et Berlin, de la Tchéquie à l’Allemagne. Voici un troisième et dernier compte-rendu en photos.
Après deux escales aussi splendides que le furent Dresde et Meissen, la barre était haute pour rivaliser avec ces deux villes. Et même si Wittenberg n’était pas aussi ravissante que ses prédécesseures, elle fut néanmoins passionnante pour son histoire, et ravissante par l’éclosion des fleurs de ses arbres fruitiers.
Réputée comme étant le berceau du protestantisme, Wittenberg voit affluer chaque année bon nombre de pèlerins venus marcher dans les pas de Martin Luther, réformateur de l’Église.
Quatre sites de la ville sont classés sur la Liste du patrimoine mondial de l’Unesco, dont l’église du château et son impressionnante tour gothique, où repose Luther (mais aussi Melanchthon, autre réformateur).
De retour sur l’Elbe, on organise des visites dans la timonerie de l’Elbe Princesse II, question de voir comment se débrouille le commandant sur ce fleuve capricieux.
Chaque année, son niveau d’eau peut rapidement varier, et ce dans les deux sens : parfois l’Elbe sort de son lit, parfois le fleuve est si bas qu’il compromet la navigation.
Au fil de l’eau, on croise des sites contemporains comme un silo à grains qui semble se prendre pour un château médiéval, tandis que le ciel se fait menaçant. Régulièrement, les installations industrielles reviennent le long du parcours, témoins de l’activité économique qui prévaut le long de ce fleuve qui a longtemps servi de principale voie de communication entre les villes.
Avant la prochaine escale, on peut soit profiter des confortables espaces publics, comme la salle de séjour…
… ou choisir de s’installer dans son lit pour laisser défiler le paysage devant la vaste fenêtre de sa cabine, en toute quiétude.
Ce midi, le chef continue d’honorer la réputation de CroisiEurope en matière de bonne chère, avec un dos de cabillaud sauce au beurre blanc et son risotto aux champignons.
Le soir, à l’avant-veille de la fin du parcours, il a conclu son repas par une omelette norvégienne, ce succulent dessert flambé au Grand Marnier, qu’on n’a pas manqué de servir avec faste.
Après une bonne nuit de sommeil, les matelots ouvrent le capot des roues à aubes, au petit matin, afin de les lubrifier – comme à tous les jours.
Après le p’tit déj, on met le cap sur Magdebourg, la capitale saxonne qui conserve encore de nombreux témoins de son histoire plus que millénaire, malgré d’intenses bombardements durant la Deuxième guerre mondiale.
Son imposante cathédrale Saint-Maurice-et-Sainte-Catherine est considérée comme le premier grand édifice du gothique allemand.
Dans un tout autre registre, l’étonnante citadelle verte, œuvre de l’artiste autrichien Hundertwasser, a été conçue pour être « une oasis pour l’homme et la nature dans un océan de maisons rationnelles. » Elle abrite désormais des appartements et un hôtel.
Pendant la visite à Magdebourg, l’Elbe Princesse II a largué les amarres à destination de Berlin. Il quitte bientôt l’Elbe pour emprunter le canal de communication Elbe-Havel, puis la Havel, qui mène à la capitale allemande où il mouillera dans le quartier de Tegel.
Ville immensément étendue, Berlin couvre près de 900 km2, et les trois heures du tour guidé, en compagnie d’un guide francophone (comme toujours) et rigolo, se déroulent essentiellement en autocar. Au programme : l’avenue Kurfürstendamm, Checkpoint Charlie, les icônes architecturales de Potsdamer Platz, les immenses fresques des murs aveugles…
Visible de presque partout, la Fernsehturm, la tour de la télé, est l’une des constructions les plus emblématiques de la ville; siège du Parlement allemand, le Reichstag fait lui aussi figure d’icône avec son dôme reconstruit suivant les plans de l’architecte britannique Norman Foster.
Du tristement célèbre mur qui séparait la ville en deux de 1961 à 1989, il ne reste que peu de choses, sauf l’East Side Gallery, aujourd’hui recouverte de fresques murales souvent troublantes et engagées.
On arrive bientôt à la porte de Brandebourg, symbole emblématique de la ville, longtemps emmurée et désormais synonyme de liberté entre les deux anciennes villes d’est et d’ouest.
Sur un immeuble à sa gauche flotte fièrement le fleurdelysé : c’est là qu’est située l’Antenne du Québec à Berlin, une des deux représentations de l’État québécois en Allemagne. Sans doute est-ce le signe qu’il est temps de rentrer à la maison…
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